Ce vendredi soir, Denis Zanko était satisfait. Satisfait d’avoir obtenu un nul vierge sur la pelouse de Valenciennes. D’autant que Laval a souffert mais a su tenir, après les 120 minutes du milieu de semaine en Coupe de la Ligue.
Le résultat vous semble logique ?
On a une entame de match un peu difficile. Nous avons été mis sous pression par notre adversaire, mais je m’y attendais. La succession des matchs fait que nous manquons de fraîcheur. On fait une première période avec de la générosité, de la solidarité, mais assez quelconque. Et puis j’ai préféré notre 2e période, où nous avons eu des opportunités. Je ne vais pas oublier les occasions valenciennoises. Mais on sentait que ça pouvait basculer d’un sens ou d’en l’autre. Je ne sais pas si ce match nul est logique, mais il nous satisfait. J’appréhendais cette dernière rencontre.
Et aucun but encaissé…
Oui, on avait pris la mauvaise habitude de prendre des buts. On revient à certaines valeurs qui été les nôtres. On a fait preuve de beaucoup de solidarité. Lionel (Cappone, Ndlr) a fait les arrêts au bon moment. J’aurais aimé qu’il y ait plus de justesses à certains moments.
Offensivement, il a manqué quelque chose…
On fait beaucoup d’efforts. Je demande beaucoup aux joueurs. On a fait un turnover au niveau de nos attaquants. Les entrées étaient pertinentes à Evian. Et là, c’était la même chose. En nous donnant de la profondeur, de la percussion. Un gros noyau a enchaîné les matchs, notamment notre milieu de terrain. C’était à ce prix là que nous tiendrons un point ce soir. Cela récompense l’effort des joueurs.
Propos recueillis par Laurent Mazure, à Valenciennes
