David Le Frapper n’a pas du apprécier ce piteux spectacle offert par son joueur. Non, Saliou Ciss n’a pas la moindre excuse. Accepter ce genre de scène surréaliste, c’est défendre l’inexcusable. Avoir le droit de « sortir » de son match ou non, telle n’est pas la question. Mais pas « péter » un câble à ce point.
Frustré contre lui-même, en colère après son 2e carton jaune reçu à Brest ce vendredi, le défenseur nordiste se relève à côté d’une civière venue le chercher. Pierre Slidja tente de le raisonner. Loic Nestor aussi. En vain. Puis, Enza Yamissi en prend pour son grade. Saliou Ciss paraît incontrôlable, comme dans un état second. Il sera finalement maîtrisé et emmené hors du terrain par un membre du staff.
3 cartons rouges reçus… en 8 matchs
Pas question de trouver la moindre explication de ce fait de (hors) jeu. La jeunesse (26 ans) ne peut même plus le sauver. Ciss mérite une lourde sanction. Par la commission de discipline ? Peut-être pas. Mais surtout par son club, déjà lourdement pénalisé par ses 3 cartons rouges reçus en… 8 apparitions cette saison. Un petit record. Chapeau. Et même si les 2 jaunes paraissent sévères ce coup-ci. Un petit tour en réserve jusqu’à la trêve hivernale (au minimum) ne serait pas de trop. Le collectif valenciennois n’a pas besoin de cela. David Le Frapper a déjà fort à faire avec un effectif de qualité pas encore au top de la régularité. Le futur se construit sans des parasites néfastes à la progression. L’avenir se prépare dans la sérénité. Et non par un comportement comme celui de Ciss. Allez, Saliou !
Laurent Mazure