Metz n’est guère plus avancé. Ce vendredi, les Lorrains ont concédé le nul à St-Symphorien face à Clermont (2-2). Mais en cette 11e journée de Ligue 2, le final aurait pu être tout autre, car menés 2-0, les Grenats ne sont pas passés loin de la correctionnelle. José Riga en a conscience.
Un scénario quasiment catastrophe ?
Oui, certainement un début de match catastrophe. On connaissait la capacité de Clermont a faire mal. On aide les Clermontois encore un peu plus. On se met dans la difficulté. Derrière, pour une équipe qui a du mal à trouver la faille, c’est à dire nous, ça devient compliqué. Nous n’avons pas été suffisamment percutants. Après, en 2e période, nous avons été plus consistants, plus agressifs. Mais au décompte final, on se rend compte que l’on a beaucoup de ballons dans les 16 mètres adverses plus souvent gagnés par les défenseurs adverses. Ce n’était pas le scénario idéal pour se rassurer. Mais je retiendrai la réaction de la 2e période. Il faut retrouver plus de sérénité, de solidité et de stabilité. Ne pas confondre le jeu avec la prise de risque.
Clermont vous a-t-il surpris en première période ?
Non. Nous avons visionné cette équipe. Elle n’est pas là par hasard. Et on connaît le serial killer dans cette équipe (Diedhiou, Ndlr). Nous avons eu 2 coups sur la tête. Après, heureusement, il y a eu cette réaction. Mais je n’ai pas été étonné. Car on se rend compte qu’à chaque match, tous nos opposants ont de la qualité.
Les premières relances n’étaient pas très bonnes. On sentait une équipe sans solution. Comment expliquez-vous cela ?
Nous n’avons rien changé dans l’approche de la partie. L’adversaire était plus compact. Il avait des armes pour jouer le contre, a de la vitesse, avec des joueurs en première ligne. On voulait trouver les bonnes solutions et les bons enchaînements. On ne les a pas trouvés.
