A Nancy ce vendredi soir, Ajaccio s’est pris une claque. Une cinglante défaite 3-0 dans cette 10e journée de Ligue 2. Un revers totalement mérité pour le coach Olivier Pantaloni, qui se dit heureux de ne pas en avoir pris plus…
Il y a le résultat négatif, mais aussi la manière…
Voilà… Vous l’avez dit. Tout est résumé. C’est à dire que nous réalisons une bonne entame de match. Mais nous prenons un but à la 16e et nous arrêtons de jouer. Faire 16 minutes sur 90, c’est trop peu à mon goût. Et je pense que le fait d’en avoir pris 3 ce soir est une grosse gifle pour nous. Elle aurait pu être plus importante. On ne peut pas passer d’une semaine à l’autre avec un match plein à un match où l’on existe un quart d’heure.
Pourquoi avoir baissé les bras si tôt ? Ce n’est pas le syndrome de l’extérieur ?
C’est la question qu’on se pose. Mais non, ce n’est pas un syndrome de l’extérieur. Car nos matchs, depuis le début de saison, n’ont pas été soldés par beaucoup de points glanés. Nous n’avons fait qu’un nul à Nîmes. Mais sur les autres rencontres, le contenu a été plus intéressant. Ce soir, ça a été en-deçà que nous aurions pu espérer.
Vous attendez un sursaut d’orgueil ?
La grosse frustration, c’est que nous avons le sentiment d’avoir une équipe très intéressante. Jusqu’à présent, ça n’a pas été le cas. Ce soir, c’est la première fois où l’on sombre comme ça. On veut tout de suite tirer la sonnette d’alarme pour ne pas que le fruit se pourrisse davantage.
