Niort clôture son mois de septembre invaincu. 3 nuls et une victoire pour la formation des Deux-Sèvres qui reste toutefois au bord de la zone rouge. Régis Brouard, qui affrontait son ancien club Clermont, a obtenu un nul en tout fin de partie par l’intermédiaire de Djiman Koukou. Un score de parité obtenu dans la douleur selon l’ancien milieu de terrain.
Un match compliqué pour vous ce soir…
J’ai trouvé qu’il y avait une belle équipe de Clermont qui était très adroite sur les attaquants rapides. Ils ont joué dans un 4-4-2, une première cette saison dans cette organisation. C’est un match un peu bizarre, chacun a eu des bonnes périodes et des moins bonnes. On sentait que l’équipe qui allait marquer la première avait de grandes chances de l’emporter. Je vous cache pas que j’étais inquiet. Le point positif c’est de revenir au score dans les derniers instants.
Il y a eu beaucoup de déchets techniques et du mal à enchaîner les passes, c’est l’une des premières fois que c’est à ce point là ?
On avait décidé de mettre un losange au milieu pour avoir la maîtrise du jeu et du ballon. Malheureusement on n’a pas réussi à les ressortir. A partir du moment où on décidé de jouer comme ça, il faut une maîtrise du ballon. Il a fallu courir après le ballon. Clermont sortait bien et vite sur 3-4 joueurs. Ils ont un joueur (ndlr Famara Diedhiou 8 matchs 8 buts) qui marche sur l’eau et marque un but fantastique. On a été inoffensif, l’équipe a eu très peu d’occasions. On marque sur une frappe à mi-distance et on peut même gagner sur une frappe de loin. C’était un match difficile pour nous.
Au bout du compte c’est plutôt un bon point de pris ou deux points de perdus ?
Un bon de pris. J’ai pas la sensation qu’on avait les moyens de faire plus aujourd’hui et de pouvoir le gagner. Les joueurs étaient fatigués, tout le monde n’était pas à son niveau. On avait décidé de cette organisation. Je pensais qu’on pouvait les mettre en difficulté avec des situations axiales. C’est un bon point au vu du scénario du match.