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[Laval] Zanko : « Etre plus rigoureux, solides, équilibrés ! »

Laval vient de conclure un mois de septembre infructueux. 1 point pris sur 12 possibles, un nul pour 3 défaites. De quoi faire redescendre le Stade Lavallois au classement. Et ce samedi à dijon (0-2, 9e journée de Ligue 2), les Tango étaient tout simplement inférieurs aux Bourguignons, surtout à 10 contre 11. Denis Zanko ne pouvait que constater :

denis_zanko__099501400_0002_01032014Que pensez-vous de cette défaite ?

Déjà, la première chose, nous avons du mal à faire les matchs à 11 en ce moment. On se pénalise forcément, surtout contre une bonne équipe de Dijon. Nous avons été amenés à jouer un peu plus d’une heure à 10, en étant mené. La 2e chose, c’est le manque de discernement de l’équipe en première période. Nous avons manqué d’analyse dans les situations. Nous prenons 2 buts sur corner évitables. Il fallait revenir à des basiques, à des fondamentaux. On a tenté de le faire à la pause, et sans faire des choses extraordinaires, face à un adversaire qui a baissé de pied, nous avons su nous créer des situations. A 2-0, chez le leader, à 10 au bout de 30 minutes, la mission était impossible, le match était plié. Nous n’avons pas sombré en 2e période, c’est presque tout ce que je veux retenir.

C’est rageant de prendre 2 fois le même but ?

On savait que c’était un des points forts des Dijonnais. Christopher Jullien avait déjà scoré de cette façon. Nous étions prévenus. Mais ce n’était pas suffisant.

Les joueurs sont-ils trop fébriles ?

Je ne pense pas. Sur l’expulsion, nous devons mieux gérer la situation, à 40 mètres de notre but. Je ne pense pas qu’il s’agisse de fébrilité. C’est un mauvais réflexe. Ensuite, c’est une mission compliquée pour nous. Le match a perdu de son intérêt à partir de ce moment-là.

Vous ne marquez plus…

Je n’ai pas d’explication. Nous avons eu 3 occasions sur les 10 dernières minutes malgré tout. Il y a toujours un équilibre entre occasion et réalisme. Peut-être qu’à une certaine époque, nous avions davantage de réalisme. Mais si je veux pointer du doigt nos insuffisances, c’est être plus rigoureux, plus solides, plus équilibrés.

La défaite face à Metz a-t-elle laissé plus de traces que vous ne le pensiez ?

Je n’en sais trop rien. Nous avons joué des équipes de qualités. Sur le plan comptable, cela ne fait pas beaucoup de choses. Nous allons récupérer pour aborder dans d’autres dispositions mentales le match de Créteil.

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