Les journalistes sont parfois de sombres crétins. Ils dérangent quand leurs écrits et paroles ne plaisent plus. Ils tombent dans la dramaturgie lorsque, selon les intéressés, tout va pour le mieux. Ils racontent des inepties et se montrent approximatifs. Souvent mauvais. Toujours lorsqu’il s’agit de nager à contre-courant d’une entité brassant des millions. Pas pour le plaisir. Juste pour raconter les faits. Uniquement les faits.
Le 14 septembre 2014, notre confrère du Bien Public crut bon de relayer les frictions entre Dijonnais et Niortais, dans le couloir menant aux vestiaires à l’issue de la partie. Grossière erreur (ironie, bien entendu). C’était sans compter sur Régis Brouard. Le coach des Chamois a la rancœur tenace. Il ne digère pas le terme « voyou » employé, selon lui, dans ce qu’il considère donc être un torchon (un terme habituel dans le monde actuel). Problème, papier à l’appui, aucun « voyou » n’apparaît.
Conférence de presse Dijon FCO – Chamois… par Ligue2
L’objet, ici, n’est pas de clouer au pilori l’ex-technicien clermontois. Il s’agit d’analyser cette frasque médiatique. Sûrement frustré, excédé par le cinglant revers 3-0 des siens en Bourgogne, Régis Brouard ne trouve pas meilleure défense que l’attaque. Classique. Combien de fois a-t-on reproché aux journalistes de se trouver « contre » les clubs ? Pardonnez-leur d’exercer leur métier. De constater, relayer et d’informer. « Je ne vais pas régler mon cas », ajoute simplement Régis Brouard. Non. Il pointe du doigt notre confrère. Puis élève la voix. S’emporte. « Ecoute-moi bien », répété une bonne demi-douzaine de fois. « Je suis très calme », hurle presque l’entraîneur niortais. Puis, il s’offre le luxe de juger, de dénigrer même : « Un petit journaliste qui n’a pas sa place dans la presse écrite. » Nous nous garderons bien de rétorquer… non rien. Car comme promis, personne ne dégainera ici, même si l’envie ne manque pas.
lol.... surtout le bien public ....l'adepte du politiquement correct par excellence !! reste que brouard et restera un frustré patenté .
oups....vite , un Bescherelle !!