On dépasse le cadre même du gag. L’image donnée du football français est désastreuse. De notre côté, le rire laisse place à la consternation. Nous devenons sonnés, abasourdis par les querelles d’enfants gâtés prônées par Frédéric Thiriez. Sa moustache doit en devenir toute chose. Le voilà qu’il allume Noël Le Graet. Ce dernier aurait pris la « lourde responsabilité d’ouvrir une crise majeur ». Bah voyons. Et de façon à défendre son (énormissime) égo, le patron de la Ligue (par le titre, pas les compétences) entend défendre la cause de son « institution » dont il est « le modeste héritier ». A faire pleurer dans les chaumières.
Quand prend fin cette mascarade, cette scène où se joue un comique dont aurait apprécié à sa juste mesure Eugène Ionesco. On l’imagine déjà reprendre cette histoire à sa sauce. Le pire, sûrement, c’est de vouloir avancer coûte que coûte la règle des 2 montées et 2 descentes d’un an. D’une saison seulement. Car, finalement, tout rentrera dans l’ordre en août 2016. Alors diable calmez-vous. « Oui mais, oui mais… » Au loin, les habituels de la survie parmi l’élite se font déjà entendre. En tête Loïc Féry. « Je tiens à apporter mon soutien au président de la LFP. […] les clubs professionnels qui tirent le football français vers le haut et contribuent à faire vivre le football amateur, ne peuvent accepter cette mise sous tutelle. » Les 20 entités professionnelles de l’antichambre apprécieront sans doute. On verra dans quelle catégorie l’homme fort des Merlus se placera une fois relégué.
Laissons enfin le mot de la fin à Jean-Louis Triaud : « Je m’en fous de la Ligue 2 ! » Même le ton ironique du président bordelais ne passe plus. Personne ne le souhaite aux Girondins, mais un accident industriel est si vite arrivé. Demandez à Monaco, Auxerre, Lens, Strasbourg ou encore Toulouse. Et tout se paie un jour…
Bonjour monsieur moustache vous avez le bonjour des crocos hihihi.rien a faire dans le football monsieur moustache