L’ESTAC a remporté le premier titre de son histoire samedi, sur la pelouse du Nîmes Olympique en s’imposant 2-1 dans les dernières minutes. Sans être génial, mais avec la force d’un collectif qui ne doute jamais et sait parfaitement ce qu’il fait. De toute façon, fallait-il être génial pour remporter la Ligue 2 cette année ?
Surement pas. Les troyens ont toutefois parfaitement maîtrisé leur championnat, avec une prise de position sur le podium dès la 2ème journée, pour ne plus lâcher la tête à compter de la 18ème journée. Deux seules petites soirées passées hors du podium. Une moyenne de plus de 2 points par match (à valider lors des dernières sorties), la meilleure attaque, la meilleure défense, l’équipe qui gagne le plus (5 victoires de plus que le second de ce classement !)… Bref, pas la peine d’en rajouter, l’ESTAC est un très beau champion, indiscutable, comme le FC Metz l’an passé. Justement, Troyes peut-il craindre une saison de Ligue 1 aussi difficile que les messins ? Ou pire, les lensois ? Voire les caennais, toujours pas sauvés ?
L’ESTAC 2014-2015 s’est construit dès la saison précédente, en proposant un jeu superbe mais pour lequel il manquait quelque chose afin de viser le podium. Ce quelque chose est arrivé cet été et en janvier, avec les petites retouches du mercato ; mais aussi et surtout dans la maturité qu’a pris ce groupe. Jean-Marc Furlan s’est également légèrement adapté, et a réussi à faire adhérer tout un groupe à son projet collectif : beaucoup de turnover bénéfique, chaque joueur connaissant parfaitement son rôle et sa place à tenir pour tirer l’équipe vers le haut, même sur une entrée en jeu d’une vingtaine de minutes.
Ce groupe doit encore mûrir pour s’imposer à la Ligue 1 mais il est clairement sur la bonne voie, avec une colonne vertébrale de grande qualité et des joueurs qui ont le niveau pour évoluer au-dessus : Denis Petric est le meilleur gardien de Ligue 2, Rincon le meilleur défenseur central, Saunier, Pi, Ayasse, Nivet et Darbion évidemment, Corentin Jean continue son apprentissage. Bref, la base est là, et tous les autres éléments qui viendront autour devraient enrichir et renforcer cette équipe qui part avec de solides acquis à l’étage supérieur. Finalement, la seule fausse note de cette saison aura été la chanson de victoire qui parle de sardines. Une idée de Quentin Othon, sans doute ?
Place donc au karaoké vendredi contre Arles Avignon et une superbe fête au Stade de l’Aube. Les troyens l’ont bien mérité !
Article de merde,tu ne donnes pas l'impression de maitriser ton sujet.pas vraiment utile ce genre de site tenu par des supporters qui se la joue petite journalop sport
Merci, on pensera à vous pour un prochain article sur l'insulte gratuite dans le foot ! Bisous
La critique est facile quand on ne fait rien.....