Ça en devient excitant ! Plus que neuf week-ends de folie pour y voir définitivement clair. Quid d’Angers, de Dijon, du Gaz, de Brest voire de Sochaux ? Quel avenir pour Nîmes ? En bas, six formations refusent de descendre à l’étage inférieur. Pour pimenter le tout, des chocs à tire-larigot apporteront la dramaturgie indispensable à cette fin d’exercice. Au hasard ? Dijon-Angers, Brest-Dijon, Gazélec-Brest pour le must. Sans occulter un Tours-Clermont ou un Valenciennes-Ajaccio. Comme d’habitude, le sprint final livrera son lot d’incertitudes, abandonnera son rythme de croisière.
Il n’existe aucune vérité. On ne peut malheureusement prédire le bonheur ou malheur de chacun. Rappelez-vous l’an dernier. A deux journées du terme, quatre formations prétendaient encore à l’élite. Cinq voyaient le National de près. Et puis… Brest gagnait dans un Bollaert médusé, Nancy s’accrochait à son espoir. C’est ça, le charme d’une Ligue 2 aussi incertaine que belle. Tout en haut, Troyes jouera son rôle de chef d’orchestre. Ne restera qu’à l’ensemble à s’accorder afin de nous appâter, de livrer un concert mémorable. Et surtout, de ne pas nous laisser sur notre faim. On vous fait confiance.
Puis, l’heure viendra d’accueillir les héros de National. Strasbourg, le Red Star pourquoi pas. Bourg-Péronnas aussi. A moins que le Paris FC ne se reprenne. La Meinau. Rien que d’y penser… Il faudra également faire de la place pour les cancres de l’élite : Metz et Lens notamment. Difficile de résister à l’envie de retrouver St-Symphorien et Bollaert (tout neuf). Entre temps, juin et juillet passeront par là. De quoi nous redonner une faim de loup après une digestion aussi heureuse que longue !
PS : J’en profite pour rendre hommage au public de René Gaillard. Vendredi dernier, Niort accueillait Bordeaux en amical (1-2). Et chose rare pour être soulignée, le public niortais a ovationné chaque changement girondin. Aucun sifflet à déplorer. Bravo !