Dans une situation délicate en championnat, le Nîmes Olympique avait, l’instant d’un week-end, le moyen de s’échapper avec cette rencontre de prestige contre l’AS Monaco. Le peuple gardois s’était déplacé en masse pour voir une équipe de rang européen, mais également soutenir son club. Retour sur ce match de Coupe de France entre le cinquième de Ligue 1 et le dix-septième de Ligue 2:
C’est sans complexe que les crocodiles débutent la partie dès la première minute avec Hsissane qui s’introduit dans la défense visiteuse pour déclencher le premier artifice, au dessus. La réplique de Martial est immédiate (3′) avec une frappe en pivot qui se dérobe du cadre. Les hommes de Léonardo Jardim prennent le jeu en main, mais leur domination ne se concrétise pas par des occasions franches. Les monégasques, plus techniques que leurs homologues, butent sur le bloc nîmois qui attend bas. C’est alors qu’une nouvelle ouverture de Carvalho à la 32ème minute trouve Bernardo Silva dans la profondeur, ce dernier contrôle puis décoche une demie-volée entre les jambes de Gallon (0-1).
On en reste là jusqu’à la pause où on a le sentiment que les nîmois peuvent se montrer plus entreprenants. C’est chose faite en deuxième période, sous l’impulsion d’un Cordoval des grands jours, les locaux reviennent des vestiaires avec de meilleurs intentions. Décomplexé, Briançon tente par deux fois sa chance sur des tirs lointains (57′ et 62′)mais Stekelenburg veille et détourne en corner. Même chose pour Gallon qui repousse la tête d’Ocampos (60′) qui prenait la direction des cages. Le club du Rocher fait le dos rond en cette seconde mi-temps, la possession s’équilibre un peu plus. Les deux blocs se distendent et les crocos jettent leurs dernières forces dans la bataille. L’expérience de l’écurie de Ligue 1 permet à l’ASM de doubler la mise dans le temps additionnel par l’intermédiaire de Germain qui se retrouve en un contre un face à Gallon pour le crucifier, cruel pour les nîmois (0-2).
On regrettera peut être que le 12ème homme n’ait pas pu s’enflammer comme un réel match de gala et que la formation de Ligue 2 ne se soit pas exprimée pleinement dans l’âme guerrière qui fait sa réputation. Place au championnat et à l’AC Ajaccio vendredi prochain pour la formation de José Pasqualetti et retour à l’objectif principal, le maintien sportif.
Du stade des Costières, Colin Delprat
Bel Article, Monaco était clairement au dessus techniquement, mais Nîmes, notamment grâce à un très bon Cordoval et un Briancon combattant, aurait mérité peut être d'aller aux prolongations. A noter la belle entrée du jeune et costaud Mendy à la place d'un Koura inexistant..!