Le SCO Angers réalise un début de championnat intéressant et se déplace à Valenciennes ce lundi soir pour clore la 13ème journée de Ligue 2. A la veille de cette rencontre, le gardien de but angevin Ludovic Butelle répond à nos questions.
MaLigue2 : Le déplacement à Valenciennes ne s’annonce pas facile, vous n’êtes pas très à l’aise à l’extérieur depuis le début de saison…
Ludovic Butelle : On est sur trois défaites de suite, on n’arrive pas à prendre beaucoup de points à l’extérieur malgré de belles prestations. Il nous a manqué des petits détails qu’on essaye de corriger pour essayer de ramener enfin des points. C’est sûr qu’on a un peu de mal au niveau comptable.
Et Valenciennes représente une belle occasion, c’est une équipe en difficulté ?
On va là-bas pour ramener quelque chose et arrêter cette série négative. Ça reste une équipe dangereuse, qui vient de Ligue 1 et qui est en cours d’adaptation. Il y a de très bons joueurs.
Vous n’avez pris qu’un but à domicile et 10 à l’extérieur. Vous avez des raisons à avancer pour expliquer cela ?
Non, sinon on aurait corrigé cela. Ce qui nous fait défaut à l’extérieur, c’est notre efficacité, défensive comme offensive. A domicile, on arrive à avoir cette rigueur, malheureusement pas pendant 90 minutes à l’extérieur. C’est ce qui nous a fait défaut à Laval ou à Niort où on prend le dernier but à la dernière minute. C’est frustrant de réaliser de belles prestations sans ramener de points, mais on est sur la bonne voie pour trouver cet équilibre.
Le mois de novembre sera charnière pour le SCO : déplacements à Valenciennes et Ajaccio ainsi que réceptions de Dijon et Troyes. Vous y prêtez particulièrement attention ?
On sait que ce sont de gros matchs qui nous attendent en novembre, tant mieux, c’est toujours alléchant. Après, le championnat est tellement long qu’il ne faut pas se mettre de pression excessive ou commencer à faire un plan spécial pour ce mois là. Le plus important, c’est de commencer ce lundi par ramener quelque chose de Valenciennes, et après on aura le temps d’enchainer ces belles affiches, avec entre temps la Coupe de France.
On commence tout de même à voir des équipes comme Dijon, Troyes ou Nancy qui montent en puissance… On attend la vôtre aussi…
C’est à la fin qu’on fera les comptes. Angers est bien placé pour en parler, l’année dernière ils étaient 28 fois sur le podium et se sont écroulés à la fin. C’est un championnat très homogène, même s’il y a des équipes qui ont pris un peu le large et montent leur puissance, elles ne sont pas à l’abri d’un coup de moins bien, de fatigue, d’aléas de matchs, de blessures… Le championnat est très long. On s’est fixé nos bases, notre chemin, on verra ce qui se passe ensuite, sans regarder ce que font les autres équipes.
Et vous êtes bien par rapport à vos bases ?
On est bien, on est bien.
A titre personnel, ça fait du bien d’avoir trouvé un challenge avec une équipe qui joue le haut de tableau, après trois bonnes saisons à Arles-Avignon ?
C’est ce que je cherchais, un club qui avait d’autres ambitions qu’Arles-Avignon. J’avais la possibilité d’aller dans plusieurs clubs et, au fur et à mesure des conversations avec le président, le coach et Olivier Pickeu, j’ai senti le bon feeling. Je suis vraiment très content d’avoir pu rejoindre le SCO et j’espère faire du bon boulot, comme j’ai pu faire à Avignon. C’était une très belle expérience là-bas, avec une bande de potes qui a su tirer son épingle du jeu. Maintenant, c’est un autre club, un autre discours et d’autres ambitions ; à moi et aux autres joueurs d’être à la hauteur pour répondre aux attentes du club.
Quand vous parlez d’autres possibilités, il y avait la Ligue 1 ?
J’avais des clubs de Ligue 1 pour être fameux « numéro 1 bis en concurrence ». On me l’a déjà faite en étant plus jeune, ce que je voulais vraiment c’était de continuer à jouer et prendre du plaisir.
Crédit photos : Yann Luat – SCO Angers
