MaLigue2 a vécu Créteil-Sochaux à Duvauchelle. Dans un match ouvert, un dernier quart d’heure de folie permet à Sochaux d’arracher 3 points à 5 minutes de la fin (1-2), et de porter à huit matchs sa série d’invincibilité. « Un scénario cruel » pour Philippe Hinschberger. Comme son coach, l’USCL est sonnée.
« Le partage des points n’aurait pas été immérité ». L’aveu vient d’Olivier Echouafni. Heureux, le coach doubiste, de repartir de Créteil avec un succès de plus dans les valises. « On a été malmenés pendant une demi-heure, mais on sait qu’à l’extérieur on est plus libérés et qu’on peut marquer à tout moment ».
Comme trop souvent depuis le début de saison, les Béliers prennent un pion dès l’entame du dernier quart d’heure. Butin, à peine entré en jeu, pousse le ballon dans le but vide après un ballon repoussé par Merville (0-1, 77e). Le mal est récurrent. « On a les situations pour ouvrir le score avant eux, mais on ne les met pas », regrette Philippe Hinschberger. On doit être les champions des poteaux ». Encore deux contre Sochaux : un de Dias en première mi-temps, et un de Dabo, assez incroyable, à deux mètres de la ligne, juste avant l’ouverture du score adverse…
Toko-Ekambi, l’uppercut final
Un manque de réussite, mais surtout de précision. Tout l’inverse de Faneva Andriatsima. Le Malgache remet les deux équipes à égalité presque sur le coup d’envoi, d’une frappe tendue pied gauche à l’entrée de la surface (1-1, 79e). Son sixième but de la saison, alors qu’il débutait lui-aussi sur le banc.
Reste alors 10 minutes à jouer,et chacun cherche le K.O. A ce petit jeu, Toko-Ekambi sort l’uppercut final. Devant sa famille, l’ancien du Paris FC se jette sur un centre parfait de Roussillon. Le ballon file juste sous la barre, assez pour faire chavirer le kop visiteur (1-2, 85e). « Je me suis peut-être mis trop de pression devant mes proches en première mi-temps, confesse le buteur. Mais je me suis senti de mieux en mieux après, et j’ai mis la concentration nécessaire pour marquer ». Créteil ne s’en relève pas.
Sochaux peut-il nourrir de nouvelles ambitions après ce succès ? « On est à notre place. On ne pense pas à la Ligue 1« , tempère Olivier Echouafni. Mais on n’est pas forcé de le croire. Car ses Lionceaux boxent désormais pour de bon dans le haut de tableau.