Non… Je vous avais gentiment demandé de poursuivre sur votre lancée. Titre du 20 septembre : « Continuez, on prend notre pied ! » Explicite pourtant. Du rebondissement, des buts, un spectacle grandiose. Que l’on aime ce football-là. Sept réalisations par-ci, sept autres par-là. Le must. Que vous arrive-t-il ? Comment refermer aussi abruptement des portes encore grandes ouvertes il y a peu ? L’enjeu retrouve sa place centrale dans l’échiquier de la Ligue 2. Dix journées passées et déjà des écarts, des doutes, des confirmations. Parfois un réglage à apporter. Resserrer les boulons d’abord. Attaquer ensuite. En somme, se montrer hermétique. Tenir le nul avant de scorer…si possible.
« Nous sommes heureux de ce 0-0. En effet, nous n’avons pas pris de but. » Dire que j’osais espérer entendre le moins possible cette réaction à chaud. Même à froid, aucune excuse. Comme un coup de poignard, elle a refait son apparition à l’issue du triste nul vierge entre Troyes et Valenciennes. Tout sourire, le Nordiste Abriel savourait ce point. Je vous laisse juger et commenter des dires que, personnellement, je n’approuve pas. Pis, l’envie de secouer le cocotier me prend devant une dixième journée aussi famélique. Pas de doute, tout le monde est resté sur sa faim. Le samedi dans l’Aube, mais aussi la veille devant un multiplex aux allures d’un rendez-vous amical. Trois 0-0, dix buts inscrits. Du jamais vu depuis quatre ans. Messieurs, un seul conseil : osez, entreprenez, sortez des sentiers battus. Bref, occultez cette triste dixième levée et réchauffez-nous à l’aube de l’hiver !