Le promu ajaccien réalise un bon début de saison, dans les temps de passage fixés par le staff, avec 7 points au compteur. Cyriaque Rivieyran, avec un but et deux passes décisives depuis la reprise, y a grandement contribué. Le latéral souhaite surtout mettre en avant un collectif soudé, porté par l’envie de maintenir le Gazélec en Ligue 2 au plus vite et d’effacer la saison galère d’il y a deux ans à ce niveau.
MaLigue2 : Comment jugez vous le début de saison du Gazélec?
Cyriaque Rivieyran : On est dans les clous, même si on a connu une petite baisse de régime lors des derniers matchs. Avant la reprise, on s’était fixé l’objectif d’avoir 7 points à la fin du mois d’août, et il est atteint.
La trêve internationale est plutôt bien tombée, après une lourde défaite 0-4 à domicile contre Troyes…
On a pas fait le match qu’il fallait contre le leader. Sur une confrontation, il était possible de les embêter, on avait des armes à faire valoir. Même s’ils étaient au-dessus de nous, on n’aurait pas dû prendre 4-0. On a donc profité de la trêve pour refaire du travail physique tout au long de la semaine. On a également bien bossé sur la mise en place tactique, sur les phases défensives et offensives.
Quelles seront vos ambitions avant un déplacement périlleux à Angers, autre prétendant au podium cette année?
On sait que le SCO flirte avec les trois premières places depuis 2-3 saisons. C’est une très belle équipe, qui affiche clairement l’objectif de monter encore une fois. Leur système de jeu est huilé, mais on ne va pas là-bas sans ambition. A l’extérieur, on va s’attacher avant tout à ne pas prendre de but. L’idéal serait de ramener au moins un point d’Angers, qu’il faudrait confirmer par la suite avec une victoire à la maison.
Personnellement, vous restez sur un but et deux passes décisives depuis la reprise. Une belle perf’ pour un latéral !
J’ai effectué une préparation estivale assez bonne. Après, j’ai profité de l’état de forme de toute l’équipe pour avoir ces stats. Les passes décisives le sont parce que les attaquants les mettent au fond. Le but, je le dois à un caviar de mon coéquipier. On veut vraiment briller tous ensemble, pas chacun de son côté. On dégage une belle solidarité.
On sent que le Gazélec a aussi appris de sa précédente expérience ratée en Ligue 2 (20e en 2012-2013) et a réussi à mélanger dynamique de la montée et recrues d’expériences…
Il est encore un peu tôt pour s’avancer. On fera déjà un premier bilan fin décembre. Mais j’ai l’impression que le club a appris de ses erreurs en effet. Le Gazélec continue de se développer. Des choses bougent : on a par exemple un préparateur physique cette année. Il est vrai aussi que le recrutement a été effectué en fonction des besoins de l’équipe et que pour le moment, le mélange entre anciens et nouveaux marche plutôt pas mal.
Vous n’avez vous-même pas hésité à quitter la Ligue 2 pour le GFC Ajaccio, qui était alors descendu en National. La preuve d’un projet cohérent?
C’est vrai que j’ai pris des risques en quittant Auxerre, qui est un grand club, digne de la Ligue 1, pour rejoindre le National. Mais le discours du coach Thierry Laurey m’a séduit et j’avais besoin de retrouver de la confiance. Au delà de ça, j’ai découvert un vrai club familial et un beau projet ici. L’équipe est en confiance, on cherche maintenant à atteindre les 42, 43 points pour être sereins le plus vite possible cette saison !
Crédit Photo : GFC Ajaccio
