Chamois Niortais

Matthieu Sans : « Avoir des convictions à la fin août »

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Tête haute, tête basse…

Les Chamois Niortais font partie des trois malheureux vaincus lors de la première journée de Ligue 2. A la veille d’un déplacement à Dijon, entretien avec le défenseurs niortais Matthieu Sans.

MaLigue2 : La défaite inaugurale à domicile contre Valenciennes (0-1) est-elle digérée ?

Matthieu Sans : On n’a pas le choix, le match est passé, on ne peut pas revenir en arrière. C’est vrai qu’on aurait préféré mieux débuter, avec une victoire à domicile, sachant qu’un gros mois d’août nous attend. Il va peut-être falloir aller chercher vendredi à Dijon les points qu’on n’a pas obtenu.

Quelles sont vos explications sur cette contre-performance, à froid ?

On a fait une entame de match pas terrible, le but rapide nous met un coup derrière la tête. Au bout d’un quart d’heure on a réussi à prendre la possession du ballon, se créer des occasions et des situations, on tape le poteau en seconde période. On pouvait espérer mieux mais on se retrouve puni dès la première journée, à nous de rectifier le tir assez rapidement.

Les jeunes valenciennois comme Slidja et Fulgini vous ont posé pas mal de problèmes, leur explosivité est encore plus difficile à gérer en début de saison ?

Surtout, ce sont des joueurs qu’on ne connaît pas trop, on a très peu de repères. Sur les premiers ballons on essaye un petit peu de juger ce qui va se passer et c’est vrai qu’il y avait une bonne entente entre les deux. Slidja nous a beaucoup pressé, même s’il était tout seul devant il a fait un sacré boulot ! Un joueur assez pénible à gérer pour nous.

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Matthieu Sans à son arrivée. Avec ballon.

L’année passée vous aviez connu une première partie de saison délicate, ce serait bien de ne pas recommencer cette saison…

C’est le mot d’ordre même si on essaye de changer certaines choses : en jouant en 4-4-2 par exemple, il y a un petit temps d’adaptation au système ; on a perdu trois joueurs majeurs aussi. Il faut que ça prenne forme, il y a eu des bonnes choses contre Valenciennes, tout n’est pas à jeter. Il faudra s’appuyer dessus pour ne pas se retrouver fin août avec 0 points et sortis en Coupe !

Dijon, Sochaux à deux reprises, Evian : effectivement, sur le papier, ça ne semble pas évident…

On ne va pas se mentir, l’objectif était dans un premier temps de faire le plein à domicile, sachant qu’on jouerait à l’extérieur contre des équipes qui seront potentiellement en course pour la montée. Maintenant que le premier match est perdu, à nous de faire ce qui faut pour le récupérer et avoir suffisamment de points pour être confortable fin août.

Vous pouvez aussi positiver en vous disant que 80% des équipes de Ligue 2 sont en rôdage, et celles que vous allez rencontrer ne sont pas encore de vrais prétendants à la montée…

Personne ne s’est encore dégagé, hormis cette victoire du Havre à l’extérieur. Les résultats sont serrés, le recrutement de cet été donne une petite idée de qui jouera quoi, même si en Ligue 2 tout va tellement vite ! C’est l’avantage de ce championnat, assez serré et homogène.

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Matthieu, Sans dessus dessous…

Comment expliquez vous ce début de championnat poussif sur le plan offensif ?

Il y a peut-être un petit peu de crainte générale de ne pas se faire punir dès la première journée, perdre 3 ou 4-0. Notre philosophie a été de jouer contre Valenciennes, c’est pour cela que ça laisse doublement des regrets quand on voit les autres résultats. Pour un premier match de championnat, j’ai été assez surpris du rythme qu’il a pu y avoir.

L’année dernière fut votre saison la plus aboutie sur le plan personnel, quel est votre objectif cette saison ?

Sur le plan personnel, ce sera de jouer le plus de matchs possible, puisqu’avant la saison dernière j’avais connu des saisons tronquées. Ce serait bien d’en enchaîner deux à plus de 30 matchs. Collectivement, on finit 11ème la saison dernière, c’est bien payé par rapport à notre première partie de championnat. Si on arrive à être dans une position honorable fin août, on aura des convictions sur lesquelles s’appuyer, c’est ce qui peut aussi lancer la machine pour rester dans la première partie de tableau.

Crédit photos : CNFC

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