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Orléans et Luzenac dans l’attente, un retard avec répercussions sportives ?

Ce sera le cas des deux clubs en provenance du National, qui ne sont pas encore assurés de jouer en L2 pour le prochaine exercice. Les deux cas semblent toutefois différents :

Pour Orléans, la DNCG a émis une réserve et demande des précisions complémentaires sur le projet présenté. En clair, le club doit pouvoir prouver qu’il a les capacités financières et administratives pour évoluer en Ligue 2. Dans un communiqué, le Président du club estime être en mesure de prouver celles-ci, les garanties nécessaires seront présentées lors de la prochaine audition en appel. A suivre donc…

En ce qui concerne Luzenac, le club ariégois doit lui aussi apporter des garanties complémentaires, ce qui ne semblait pas surprendre ses dirigeants. Dans un entretien récent, le directeur sportif Christophe Rodriguez nous confiait que « les journées étaient longues pour structurer le club et étoffer les équipes sportives et administratives« . Sans doute afin de répondre aux exigences de la Ligue. La question du stade où évoluera le LAP était aussi au centre du dossier : Jean-Noël-Fondère àFoix n’étant pas aux normes requises, les dirigeants du club ont obtenu l’accord du Stade Toulousain pour jouer à Ernest-Wallon. Une décision que l’organisme de contrôle et de gestion a reçu après le passage de Luzenac.

Mais l’énergie utilisée actuellement par ces deux clubs ne risque-t-elle pas de les épuiser en vue de la saison prochaine ? Elément de réponse avec le directeur sportfi du Gazélec Ajaccio (qui a obtenu l’aval de la DNCG pour sa montée), Christophe Etorri : « On passe une intersaison un peu plus « paisible ». Quand on est monté il y a deux ans, […] ça a fait beaucoup en même temps et on a passé une saison compliquée, que ça soit sportivement et en terme de gestion générale du club aussi. Maintenant, on avait construit pas mal de petites choses qui ne sont plus à faire cette année, on arrive dans un climat et une intersaison un peu plus apaisés. » A méditer…

logo_vafcDes « gros » logés à la même enseigne, la DNCG ne fait pas dans le « favoritisme »

La situation financière du VAFC s’avère complexe et les réunions entre le président Jean-Raymond Legrand, la ville de Valenciennes et d’éventuels nouveaux investisseurs n’ont pas encore permis de boucher le déficit actuel. Le club a donc demandé et obtenu un délai de la DNCG (jusqu’au 30 juin) pour apporter les garanties financières nécessaires.

La DNCG ne fait donc pas de différence entre « petits » et « gros », tous les clubs sont logés à la même enseigne. Le Nîmes Olympique, récemment racheté par Jean-Marc Conrad qui a présenté un projet ambitieux l’a appris à ses dépends : son budget n’a pas été validé, il devra en présenter un nouveau lors d’une prochaine audition. Ce qui n’empêche pas le club d’avancer. On peut reprendre l’exemple du RC Lens l’année passée, rétrogradé en National suite à sa première audience et qui a ensuite obtenu l’accord pour évoluer en Ligue 2, une fois les garanties présentées.

Les auditions se poursuivent jusqu’au 18 juin (et même plus pour les appels), en attendant plusieurs clubs ont obtenu le feu vert de la DNCG (Sochaux, Angers, Le Havre…),  la validation avec encadrement de la masse salariale et interdiction de recruter à titre onéreux (Nancy, Gazélec Ajaccio…) ou même  la levée pure et simple de l’encadrement de leur masse salariale (Brest), le club ayant tenu ses engagements. La DNCG n’est donc pas qu’un empêcheur de tourner en rond…