Le Stade Brestois peut faire le trou. Ce mardi soir, les Finistériens peuvent reléguer Lens à 9 points (17e journée de Ligue 2). Le SB29 n’a pas grand chose à perdre en Artois, si ce n’est une partie de son avance contre un concurrent direct à la montée. Pour Jean-Marc Furlan, la pression n’est pas affolante à l’heure de se rendre dans le Bassin Minier.
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© Olivier Stephan Photographe
« Il s’agit d’un match important, comme tous les matchs. Ce que j’ai connu de plus important, ce sont les matchs qui m’ont angoissé le plus. Quand tu joues la vie du club, que tu es obligé de te battre pour prendre des points et survivre. Le mot important prend toute sa valeur. Je dis aux joueurs d’essayer d’éviter de connaître cela. Là, le match se présente sous de meilleures hospices. On va à Lens en étant attendu. C‘est une équipe très forte, un très grand club, déjà. J’ai un respect et une admiration profonde, donc je ne suis pas objectif sur ce club.
« La pression exceptionnelle, c’est quand je joue à domicile »
De notre côté, par rapport à l’an passé, nous avons 9 points d’avance par rapport à l’an dernier à la même période, 6 points de plus qu’il y a 2 ans. Je sais qu’il y a des gens très heureux en octobre, novembre et décembre, et très malheureux en avril-mai. Dans la construction du projet que tu dois avoir, c’est comment être heureux le 15 mai. En évoquant ce Lens-Brest, c’est un match très difficile. A mon avis, ça sera très compliqué car, justement, nous gagnons là-bas depuis 2 ans. On va rencontrer une équipe qui va faire un très grand match. Je ne pense pas que ça soit un avantage d’avoir gagné ces 2 dernières années. Pour vous donner un exemple, quand on joue l’ACA chez nous, je dis à mes joueurs : « Ca fait 20 matchs, nous n’avons que 2 victoires contre ces mecs. Ils nous battent toujours. Comment faire pour prendre un point ? » Après, ce n’est pas un match qui nous met une pression exceptionnelle sur les épaules. La pression exceptionnelle, c’est quand je joue à domicile. »
Source : Site officiel de Brest