Arrivé cet été à Grenoble, Pierre Gibaud a attendu la 6e journée de Ligue 2 pour débuter sous ses nouvelles couleurs. Mais depuis le défenseur de 30 ans n’a plus quitté l’équipe de Philippe Hinschberger, en étant aligné tantôt dans l’axe, tantôt à droite. S’il semble avoir trouvé sa place au GF38, ce n’était pas vraiment le cas dans son ancien club, le FC Sochaux. Dans un entretien à WeSport.fr, Gibaud est revenu sur les conditions de son départ du club montbéliard et les exigences de ses anciens dirigeants.
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« Lors de la reprise, le club m’a signifié que j’avais un trop gros salaire et qu’ils auraient du mal à me payer. La solution si je voulais jouer, c’était que je fasse un effort sur mon salaire, que je le baisse de 50% ! Si je ne voulais pas le diviser, ils m’avaient prévenu qu’ils allaient faire jouer d’autres joueurs, que je serai mis à l’écart, que ça allait être une saison compliquée pour moi et que je ne jouerai pas. Donc j’ai commencé à chercher ailleurs et j’ai trouvé Grenoble. Heureusement que ça se passe comme ça, car ce que je vis ici avec Grenoble, je ne l’aurais jamais vécu avec Sochaux. C’est très bien comme ça.
Je suis arrivé dans un groupe avec une superbe ambiance, que des bons mecs. Ça m’a manqué pendant mes années sochaliennes. Je suis arrivé d’un monde amateur où ce ne sont que des bonnes ambiances, et j’arrive à Sochaux où il n’y avait pas spécialement d’ambiance dans les vestiaires. À Grenoble, il y a une cohésion de groupe, une solidarité, et rien que ça, ça me convient. On a la chance d’avoir de bons résultats, la bonne ambiance se pérennise avec le temps grâce à ça également. »