Coach du FC Metz, Frédéric Antonetti est assuré de rester leader au terme de la 13e journée de Ligue 2. Mieux, ce lundi soir contre Auxerre, les Lorrains peuvent prendre 4 longueurs sur le 2e. De quoi créer un mini-trou face à l’actuel 18e de L2. Un 18e dont se méfie Antonetti, qui n’hésite pas à comparer le statut de l’entité bourguignonne à celui de l’AS Monaco…
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« Comment les équipes de première division abordent le match contre Monaco ? Quand vous jouez le relégable Monaco, vous recevez un relégable ou Monaco ? Monaco…C’est la même chose avec Auxerre. On reçoit un club en difficulté mais qui est une belle équipe. Auxerre a les moyens de faire mieux, a beaucoup de bons joueurs. Parfois, ça ne tourne pas bien, mais c’est comme ça. Donc l’état d’esprit, c’est vigilance, attention, danger. Nous devons valider ce que l’on fait. Sans validation, on peut être en difficulté. Le pouvoir de l’entraîneur s’arrête à l’occasion. On est tributaire de beaucoup de choses : du recrutement, de la valeur des joueurs… Quand un joueur rate un penalty, c’est la faute de l’entraîneur ? Les joueurs doivent prendre la faute de tout ça. Le pouvoir de l’entraîneur a ses limites. Je ne parle pas pour moi, mais en général. Auxerre est une équipe complète, avec beaucoup d’expérience. C’est sûrement l’une des meilleures équipes, techniquement, du championnat. Il y a de bons joueurs : Philippoteaux, Yattara, Féret. C’est un ensemble très cohérent, même s’il n’a pas encore trouvé ses marques. »
Source : Site officiel de Metz