L’US Orléans aura fort à faire à Sochaux, ce vendredi, dans le cadre de la 8e journée de Ligue 2. Les Orléanais ont envie de confirmer leur victoire face à Châteauroux. Parmi eux, 2 joueurs goûteront avec plaisir ce retour dans le Doubs. Une affiche particulière pour Joseph Lopy, si ses soucis physiques le laissent en paix, et Karim Ziani.
A lire aussi >> Didier Ollé-Nicolle : « On a été vigilant et très rigoureux »
Pour Karim Ziani et Joseph Lopy, refouler la pelouse de Bonal aura toujours une saveur particulière. Le premier y a explosé. Le second y a terminé ses gammes. Lopy n’avait pas encore attaqué sa formation à Diambars lorsque son actuel équipier à Orléans explosait tout avec le Sochaux version 2006-2007. Une 7e place en Ligue 1, une Coupe de France inscrite à son palmarès. Une saison pleine collectivement et individuellement, ponctuée de 8 buts en championnat. Alors âgé de 25 ans, Karim Ziani se faisait un nom. En janvier 2017, chez nos confrères de L’Est Républicain, Karim Ziani avouait que « les souvenirs sont là. Gravés pour toute ma vie. On a très bien joué au ballon tout de suite et vécu cette fin de saison extraordinaire au Stade de France. Vu ce qui s’était passé avant, c’était inespéré, magnifique. » Un véritable conte de fée pour l’homme qui valait, selon son président de l’époque (Jean-Claude Plessis), 13 M€. Il signera l’été suivant à l’Olympique de Marseille.
Lopy, un goût d’inachevé
A lire aussi >> Joseph Lopy : « Je reste attaché à ce qu’est le FCSM, au fond, au-delà des propriétaires et des joueurs »
Pour Joseph Lopy, l’histoire est un peu moins idyllique. En 2010, après un essai au LOSC, il opte pour le challenge proposé par le FCSM. Le Sénégalais vient tout droit de Diambars et doit attendre un an pour effectuer ses premiers pas en pro. Le milieu dispute 14 matchs de Ligue 1 en 2011-2012. Malheureusement, sa tendance à se blesser ne lui permet pas d’enchaîner les saisons pleines. Une quinzaine de rencontres à chaque fois. « Des aléas du métier, du sport » confiait-il à La Bande à Bonal. Des aléas qui ne sont rien comparé à la descente du club doubiste en Ligue 2. « L’impuissance que j’ai ressentie depuis les tribunes, étant blessé à ce moment-là, était insoutenable. » La suite, c’est un départ à l’été 2015. Le joueur descend en National 1, où il renaît un peu à Boulogne-sur-Mer. Puis, il enchaînera une saison à 33 matchs de Ligue 2 (37 toutes compétitions confondues) avec Clermont. Moins utilisé l’an dernier, il rejoint Orléans en juin, où il est devenu un élément essentiel du onze de Didier Ollé-Nicolle.
