En moins de 72 heures, le Stade Brestois joue 2 fois le FC Sochaux à Bonal. Le premier acte a eu lieu ce mardi en Coupe de la Ligue, avec une qualification aux tirs au but des Finistériens. Le deuxième se déroulera ce vendredi lors de la 4e journée de Ligue 2. Jean-Marc Furlan, grand adepte du football de possession et du football spectacle, avoue apprécier la philosophie et l’initiative de son homologue José Manuel Aira.
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« Ce qui est intéressant avec Sochaux, c’est que le côté offensif du coach José Manuel Aira nous sort du contexte made in France. Ce made in France, c’est ce qu’on fait nous tous : on défend et on contre. Alors qu’il y a une patte totalement différente, et très dangereuse pour nous. Elle prend beaucoup plus de temps. Ce n’est pas le même football, les mêmes gênes, les mêmes identités, les mêmes consignes avec un entraîneur espagnol que dans le foot français. Il y a beaucoup de prises de risques, d’audace. Et j’ai tendance à dire bravo. Tous les Français ont cette question dans la tête : la prise de risque peut-elle payer ? Ca paie partout. Ca prend plus de temps. Cela permet d’assister à du bon spectacle dynamique, tonique. Mais ça prend plus de temps. La preuve, dans beaucoup de pays du monde, on préfère se mettre devant le but et tout fermer. Ca va plus vite et tu as des résultats immédiats. Quand vous affrontez ces équipes-là, c’est intéressant. »