Ces dernières années, le FC Metz a souvent fait l’ascenseur entre la Ligue 1 Conforama et la Domino’s Ligue 2. Depuis le début des années 2000, les Grenats ont réussi trois fois à remonter immédiatement après être descendu dans l’antichambre (2003, 2007, 2016). Lors de la montée en 2002-2003, Stéphane Borbiconi faisait partie de l’effectif messin et connait donc la recette pour finir sur le podium de la Domino’s Ligue 2.
A lire aussi >> Le FC Metz prête un jeune joueur pour la troisième fois
« Quand tu as goûté à la Ligue 1, tu veux y rester. Jouer contre le PSG, Marseille, dans des stades pleins, tu y prends goût. Et puis il faut le dire, le foot est le plus individuel des sports collectifs : quand tu tombes en Ligue 2, tu prends un coup, ta carrière est ralentie. Il faut se remotiver, ce n’est pas évident, d’autant que c’est un championnat physique, très dur. Souvent, les joueurs essayent de partir dans un autre club de Ligue 1.
A lire aussi >> Laurent Jans : « Le FC Metz est un très bon club malgré sa relégation »
Pour moi, jouer le maintien en Ligue 1 est dur psychologiquement, car tu as souvent plus de défaites que de victoires. Quand tu joues la montée, tu surfes un peu sur la vague et c’est une saison plus plaisante. C’est plus dur de se maintenir même si monter l’est aussi, encore plus aujourd’hui avec les barrages. Il faut des qualités mentales, un groupe soudé, une bonne défense, être prêt à aller au combat. C’est un amalgame, mais le plus important est vraiment d’être prêt à aller au combat et d’avoir un groupe soudé. Ce ne sont pas toujours les meilleurs effectifs qui montent, il y a souvent des équipes surprises avec des groupes qui vivent bien. »
Source : Le Républicain Lorrain