A 29 ans et après de longues années passées aux Chamois Niortais, le milieu de terrain Jimmy Roye va découvrir un nouveau challenge en Domino’s Ligue 2. Fraîchement recruté par le GFC Ajaccio, Jimmy Roye s’est confié sur les raisons de son arrivée en Corse et ses nouvelles ambitions pour la saison à venir.
MaLigue2 : Pourquoi avoir choisi de rejoindre le Gazélec Ajaccio ?
Jimmy Roye : Pour être honnête, j’ai eu des touches avec pas mal de clubs. Le Gazélec me voulait à tous les niveaux, que ce soit le président, le coach, le directeur sportif. Je faisais l’unanimité et je ne voulais pas signer dans un club où le directeur sportif me voulait et où l’entraîneur n’était pas encore choisi par exemple. Ils ont été les premiers à se manifester et le projet est intéressant. Je ne suis pas de nature à attendre, le Gazélec a fait les choses bien et ça s’est fait tout naturellement. Quand on voit les joueurs recrutés aujourd’hui, on voit que je ne me suis pas trompé.
Le Gazélec sortant d’une saison un peu compliquée, aviez-vous des garanties concernant l’effectif pour cette nouvelle saison ?
On n’a jamais vraiment de garanties. Ils m’ont averti du fait qu’ils voulaient monter une belle équipe et qu’ils ne voulaient pas revivre une saison comme cette année. Je savais qu’ils allaient mettre les moyens pour bâtir une belle équipe, c’est ce qui est en train de se passer. Il y a quand même des joueurs qui ont joué en Ligue 1, ont plusieurs montées à leur actif, c’est un bon recrutement.
A terme, l’ambition est justement de pouvoir jouer la montée en Ligue 1 ?
On en parlera avec le coach en début de saison. Mais pour tous les clubs, je pense que les play-offs sont devenus un objectif depuis leur mise en place. On s’est rendu compte cette année que pas mal de clubs pouvaient les jouer jusqu’au bout.
Personnellement, après une longue aventure à Niort, que peut vous apporter de différent le GFC Ajaccio ?
Ca va me faire du bien, j’étais dans un confort à Niort. Je ne suis pas de cette nature là, j’ai besoin de me remettre dans le dur, c’est ce qui va se passer. Il y a un beau challenge, et il y a aussi cet esprit corse : se dépasser, se surpasser, sortir les tripes sur le terrain…c’est ce qui fait leur force et ça me donne envie !
Il y a aussi cette volonté forte de se montrer intraitable à domicile pour le GFC Ajaccio…
C’est une ambiance différente de ce que j’ai connu à Niort. J’ai joué beaucoup de matchs en Corse, c’est toujours particulier et c’est bien. Quand on a la chance de pouvoir jouer dans un club corse, c’est fort d’être poussé par un public de passionnés avec de la ferveur. Ce sera à nous d’amener les gens au stade et de fédérer les supporters.
A Niort, on constate de nombreux changements au sein du club ces dernières semaines. Votre départ a-t-il marqué une sorte de rupture ?
Niort m’a tout donné, si je suis professionnel et payé pour jouer au football c’est grâce à Niort. Je leur souhaiterai toujours le meilleur. Il faut savoir se séparer en bons termes, c’est le cas. Il y a eu une grosse restructuration au sein du club ces dernières années, j’ai toujours dit que la manière de travailler ne me plaisait pas. Ce virage pris à tous les étages, et pas seulement au niveau de la direction, avec de nouveaux visages qui sont arrivés dans les bureaux, ne m’a pas trop plu. Je suis quelqu’un qui marche au feeling. Je n’ai jamais eu aucun problème avec Karim Fradin, avec les gens qu’il a mis en place c’était plus délicat. J’ai décidé de quitter le club, j’aurais du le faire bien avant. Quant au départ de Joël Coué, ce n’était un secret pour personne, tout le monde le savait depuis des mois. Je n’en suis pas choqué.