QRM s’est tiré une nouvelle balle dans le pied. Ce vendredi, les Normands ont été transparents et ont pris le bouillon face au Paris FC (0-4, 34e journée de Domino’s Ligue 2). Un revers plus que logique pour Manu Da Costa, qui a fait part de sa honte après le match. Il n’y avait rien à retenir de cette partie qui réduit un peu plus les chances d’un club 19e, à 4 longueurs du 18e, de sauver sa peau en L1.
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« Il n’y a pas eu de manière. C’est décevant. Je n’ai aucun regret. Il n’y a pas matière à avoir des regrets. Il y a ce sentiment de honte. Dès le lendemain, on va remettre les cerveaux à l’endroit. Au-delà du résultat, la manière est décevant car il n’y en a pas eu. Il y a eu un non-match complet. Les raisons sont inexplicables car nous étions plus sur une pente ascendante, positive. Aujourd’hui, nous n’avons pas répondu. C’est même pas la peine de rendre les copies. On a mis juste notre nom sur le tableau d’affichage et un groupe de joueurs sur le terrain qui n’ont pas répondu présent. Mais tout le monde n’a pas répondu présent. Nous sommes tous dans le même bateau. Nous avons été indignes de ce championnat et de ce niveau. On va garder notre pole position dans le bêtisier du foot sur les buts pris, qui sont risibles… Le Paris FC a joué contre de bons challengers.
Bien sûr que j’y crois. Sinon, j’aurais trop d’honnêteté vis-à-vis de mes dirigeants et de mon président. Je leur dirais de sauver ce qu’il y a à sauver. N’oubliez pas que j’ai toujours été là et que ce club grandit depuis que je suis là aussi. C’est mon travail aussi. C’est pour ça que je suis peiné, que j’ai honte de rentrer chez moi, car je n’ai pas fait tout ce travail pour faire illusion pendant une année. Je sais la chance que j’ai d’être à ce niveau-là. Si je n’avais pas foi, pas d’énergie, pas de détermination, croyez-moi, je dirais à mon président de changer d’option. Nous sommes en danger avec Bourg-en-Bresse… Mais on va parler de l’équipe juste au-dessus de nous, Nancy. J’avais dit que c’était une semaine cruciale. Il vaut mieux la débuter positivement. On a commencé de la plus mauvaise des manières. Tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir. Au-delà de nos adversaires, nous sommes les principaux acteurs et principaux adversaires de QRM. »