Suite à la défaite face au FBBP 01 vendredi (2-3, 26e journée de Domino’s Ligue 2), l’AS Nancy-Lorraine est plus que jamais en danger. Les Lorrains pointent au 17e rang et ne comptent plus que 2 longueurs d’avance sur son adversaire du week-end et 3 sur le premier relégable QRM. Un danger tel que le président Jacques Rousselot avait bien fait comprendre qu’une descente en National 1 signifierait la mort du club. Ce mardi soir, il était invité du journal télévisé de France 3 Lorraine.
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« Il y a une réalité sportive, une réalité économique. Je soutiens le club depuis 25 ans. Je suis retraité depuis 8 ans, je n’ai donc plus les mêmes capacités économiques pour suivre le club. Si, demain, nous avions à envisager le National, ça sera sans moi. Je veux aussi faire prendre conscience à nos supporters, à nos partenaires, aux médias, que l’on doit être derrière l’ASNL, car on a la chance d’avoir un grand club en Lorraine, qui a formé beaucoup de jeunes. Il faut soutenir ce club de manière importante et donc je prône l’union sacrée.
La faute ? J’essaye de l’analyser. Il y a une faute collective, peut-être à la fois du staff, des dirigeants, des joueurs. Il ne s’agit pas de chercher la faute, mais de s’en sortir. Je fais prendre conscience aux joueurs qu’ils ont la chance d’être en Ligue 2. Il y a un grand club qui ne doit pas disparaître. En prônant l’union sacrée, les joueurs peuvent reprendre confiance, car c’est un manque de confiance. Il y a du talent dans cette équipe.
Très objectivement, je pense que l’équipe peut se maintenir. Il y a des joueurs de talent. Je pense à 2-3 joueurs qui reviennent et qui étaient dans le placard. Je compte sur ces garçons pour être les détonateurs de l’ASNL.
J’appelle le public à venir soutenir le club, les joueurs d’une façon très forte. J’appelle les abonnés à être présents aussi contre Lorient. Je veux une mobilisation générale. »
