Pleine d’enthousiasme, de combativité, de hargne et de talent, l’US Orléans n’a pas fait dans la dentelle face à un RC Lens toujours aussi convalescent et de plus en plus inquiétant. Ce lundi soir, les locaux ont enchanté, une fois encore, leurs supporters dans un stade de la Source devenu un cauchemar pour tous les visiteurs…(2-0, 5e journée de Ligue 2).
Ce cauchemar, le Racing est en plein dedans. La première période s’est résumée à un long chemin de croix pour la bande d’Eric Sikora. Impuissant, le nouveau coach lensois a assisté à une pléiade de passes ratées, de gestes manqués et de pertes de balle. Sur l’une d’elle, le jeune et prometteur Jean-Ricner Bellegarde commettait la faute. Pierre Bouby ne s’est pas fait prier pour enrouler du pied gauche par dessus le mur. Nicolas Douchez, de retour dans les cages, n’a pu que constater les dégâts (1-0, 5e).
Le calvaire de Lemos
La brève réaction, ponctuée par un incroyable manqué de Mounir Chouiar devant Gauthier Gallon (9e) puis par un tir trop croisé de Kévin Fortuné (14e), a fait illusion. Le temps pour l’USO de repartir de l’avant. De martyriser un Lemos outrageusement dominé dans son couloir droit. Après deux centres parfaits signés Karim Ziani à destination du pied droit de Gomis (16e) et de la tête de Poha (18e), Arthur Gomis s’est écroulé au contact (litigieux) de Lemos dans la surface. Et si Ziani échouait devant Douchez, Denis Will Poha reprenait victorieusement au milieu d’une défense apathique (2-0, 28e).
L’absence de révolte
L’addition aurait pu être plus lourde, si l’arbitre avait eu la bonne idée de siffler un penalty indiscutable pour une faute du jeune Ebosse sur Ferris N’Goma (32e). La suite ? De longues et pénibles minutes où Orléans s’était mis à gérer une avance confortable. Et comme, en face, le néant accompagnait la prestation lensoise… La révolte tant attendue et espérée par le président Martel, descendu à la pause dans les vestiaires hausser le ton, n’a pas eu lieu. Trop timide, ce Lens n’a tenté sa chance que par l’intermédiaire d’Ivan Lendric (51e) et d’Abdellah Zoubir (81e). Insuffisant.
Cette 5e défaite en autant de match enfonce toujours plus des Sang et Or qui, avant de penser à jouer une hypothétique montée en mai prochain, devront apprendre à récolter quelques points pour d’abord se sauver. Un maintien auquel il ne reste plus que 3 quarts du chemin à faire pour les Orléanais. Avec 10 points, l’USO intègre le top 5 de Ligue 2 !
Combien de fois c'est présenté ce cas de figure d'un Lens qui après les faux pas des leaders avait la chance de recoller et chaque fois nous, supporters, espérions cette victoire et chaque fois la désillusion, que Lens joue la montée ou sa survie, et chaque fois la même explication en ayant conscience d'être passé à côté du match...Et dire qu'un léger mieux en seconde mi-temps suffit à espérer de meilleurs jours c'est se moquer du public Lensois et aller dans le sens de cette apathie des joueurs qui ne savent pas ce qu'est la maison RCL et son public. n'en déplaise à Monsieur Martel mais cette équipe est affligente mais je demeure lensois dans cette descente aux enfers. Bon courage SIKO il va en falloir.