Gaston-Petit. Peut-être le meilleur buffet d’avant-match pour la presse. Des produits du terroir, de la convivialité à tous les étages. Même les hôtesses d’accueil sont charmantes. Comme quoi le Berry ! Pour le reste, malheureusement, tout ressemble à une mort lente et annoncée. Des tribunes vétustes dressées à l’écart du centre-ville d’une ville où le souffle de la bise se fait davantage entendre que le moteur d’une voiture. Triste. Le pire ? Les 4 petits milliers de fans présents. Solitaires mais courageux. Car il faut l’être, cette saison, à Châteauroux.
Les ex-protégés de Pascal Gastien n’ont gagné qu’une fois dans leur antre. La dernière, le 24 octobre contre Tours. Depuis ce temps, d’ailleurs, la Berrichonne n’a plus jamais battu son adversaire. Sauf en Coupe, si, où les terribles formations de Meymac, Tarbes et Luçon ont trébuché. Que se passe-t-il dans cette équipe ? Landry Bonnefoi n’est pourtant pas un peintre ? Pas plus que Laurent Bonnart, Loïc Nestor, Sébastien Roudet, Grégory Thil ou encore le célèbre Jérôme Leroy ? Mais la mayonnaise ne prend pas. Et même un changement de coach n’y fait rien. Gastien s’en va, Daury arrive et Châteauroux pleure toujours autant. Un voyage en Lorraine et un 6-0 dans la musette pour le retour. Toujours sur la tangente, le club du président Shoen se dirige cette fois tout droit en National. Et avec, un peu de ce qui fait le charme de la Ligue 2. Son authenticité et son terroir.