Le groupe BeIn Sports diffuse la Ligue 2 depuis deux ans et demi. Samuel Ollivier commente le match directeur du vendredi soir et le match du samedi. Évolution du championnat et pronostics, le journaliste nous livre ses impressions sur notre chère Ligue 2.
MaLigue2 : Depuis quand portez-vous de l’intérêt pour la Ligue 2 ?
Samuel Ollivier : J’ai toujours plus ou moins suivi ce championnat, selon mes activités professionnelles. Même quand j’étais plutôt spécialisé sur une autre division, je gardais un œil sur la Ligue 2. J’ai toujours eu un intérêt particulier pour la L2 parce qu’on a la possibilité de découvrir des joueurs avant qu’ils n’explosent à l’échelon supérieur. On pourrait en citer des dizaines : Giroud, Koscielny… Et la tendance économique fait que les clubs de Ligue 1 piochent davantage en France, et de plus en plus en Ligue 2.
Comment jugez-vous l’évolution de la Ligue 2 ?
S.O : Avant, on entendait souvent que la L2 était un championnat rude, physique. Mais c’est dépassé maintenant. On trouve vraiment des équipes qui proposent du jeu comme Troyes, Dijon ou Brest. Les coachs comme Jean-Marc Furlan ou Olivier Dall’Oglio, pour ne citer qu’eux, en sont les premiers responsables. C’est vraiment un beau championnat. Le passage de clubs comme Nantes ou Lens, avec leur public formidable, donne une belle image. C’est toujours un petit pincement pour nous quand on les voit monter (rires). Il reste encore des formations prestigieuses comme Auxerre. Ou Le Havre, qui est là depuis trop longtemps d’ailleurs. Et il y a du suspense en haut comme en bas.
Que représente la Ligue 2 pour BeIn Sports ?
S.O : On veut la mettre en valeur du mieux possible. Notre plateau d’avant-match le samedi, qu’on a instauré cette saison, est calqué sur celui de la Ligue 1. L’intérêt est de faire entrer le téléspectateur dans l’affiche du jour, mais aussi de lui permettre de revoir les moments forts du multiplex de la veille s’il l’a loupé. On essaye de proposer aussi des sujets sur des clubs un peu moins médiatisés. Je pense par exemple à Nîmes quand il y a eu l’affaire des matchs présumés truqués. On cherche, au-delà de juste commenter un match, à sortir les bonnes infos. Tout cela est orchestré par notre chef d’édition Benjamin Bonnet, pour recueillir les témoignages, comme celui de l’ancien président nîmois Jean-Louis Gazeau, qui était assez émouvant.
On voit aussi les deux coachs à vingt minutes du coup d’envoi le samedi côte-à-côte à votre table pour décrypter leur compo et celle de leur adversaire. La Ligue 2 est plus ouverte que d’autres championnats ?
S.O : Globalement, que ce soit en L1 ou en L2, on a relativement accès aux joueurs et entraîneurs. C’est aussi devenu notre marque de fabrique. Mais la spécificité de la Ligue 2, c’est que c’est un peu plus facile en effet. On réalise aussi un gros boulot avec John Ferreira en bord de terrain ou Robert Malm pour capter les acteurs du championnat. Tout le monde s’implique pour développer nos émissions et mettre en avant la Ligue 2. C’est un esprit collectif.
Robert Malm (qui nous a rejoint en cours d’entretien) : C’est important pour moi de m’investir totalement, de trouver l’info en plus. Je ne suis pas là pour simplement dire au micro « Il aurait dû tirer pied droit au lieu du gauche ». Je suis à la bonne école.
Certains téléspectateurs aimeraient voir le match de leur équipe préférée en entier le vendredi soir, en plus du Multi L2. C’est quelque chose d’envisageable chez BeIn ?
S.O : Je pense que le plus beau produit, c’est le multiplex. On peut tout voir en 1h30. Nous avons des envoyés spéciaux sur les 8 terrains. On a la possibilité d’interviewer l’homme du match ou l’entraîneur au coup de sifflet final. Cette couverture-là n’existait pas forcément avant chez les autres diffuseurs. On ne veut délaisser aucun club et organiser à minima une couverture de qualité pour chaque club chaque week-end. Nous essayons de satisfaire au mieux l’ensemble de nos abonnés qui supportent chacun leur équipe respective et le multiplex est un bon compromis.
Ce journaliste est un menteur une equipe comme Laval n'intéresse pas bein .regarder les stats compter le nombre de fois que Laval a été retransmis depuis le debut de la saison aucun match.il y a que l'argent qui les intéresse