Le Stade Brestois n’a pas eu grand chose avec lui ce samedi après-midi face à Nîmes (2-3, 36e journée de Ligue 2). Surtout pas la réussite, qui l’a désertée au pire des moments. Jean-Marc Furlan avouait que c’était dur à encaisser mais que la saison n’était pas terminée. Avant d’avouer que ses joueurs avaient du mal à encaisser le coup.
« C’est frustrant. Depuis 3 matchs, je suis déçu pour les garçons. Tout au long de ces 11 mois de travail, nous avons eu de la réussite. Avec peu d’occasions, nous marquions des buts. Et, sur les 3 derniers matchs où l’on a le plus d’occasions… Je ne sais pas ce que j’ai à reprocher à mes garçons à domicile. C’est l’objectif du football d’avoir des occasions de but. Mais comme dit Guardiola, je ne suis pas là pour la finalité. C’est dans le money-time où l’équipe produit son football le plus intéressant. Mais l’injustice fait que l’on ne prend pas de point. C’est frustrant, rageant et cruel pour les garçons.
Je suis très heureux pour les supporters et tout le monde, car ils ont vu une équipe qui s’est construite en peu de temps. Mais nous avons nos limites. Devant, on travaille avec des jeunes de 20 ans. Et à 20 ans, on ne sait pas tout. On montre nos limites où, à domicile, on encaisse trop de buts. Cela pénalise l’ensemble de l’équipe.
Les Nîmois, je les ai trouvés très courageux, à l’exemple de ce qu’ils sont. Nîmes doit avoir 5 tirs pour 3 buts. C’est une réussite exceptionnelle. Contre Amiens, c’était la même chose. Quand on compare au début de saison où certains matchs, nous sommes trimballés pendant une heure et demi, et l’on gagne. On a eu cette réussite pendant 6-7 mois et elle nous fuit maintenant.
Les joueurs sont déçus, abattus. Ils veulent jouer à l’étage supérieur. Ils sont en pleurs. En plus, ils sont jeunes. Il faut surtout être positif avec les garçons. Il faut finir sur 2 matchs de bonne facture.«
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