Cette fois, c’est une quasi-certitude. Le Stade de Reims a vu s’envoler, vendredi soir contre Orléans (0-2, 36e journée de Ligue 2), ses derniers espoirs de monter en Ligue 1. La faute, comme souvent depuis des mois, à un manque de révolte et à une prestation souvent insipide. Michel Der Zakarian ne trouvait aucune excuse à son équipe.
« Il fallait gagner 3 matchs pour espérer quelque chose. Mais là, c’est fini ! Notre prestation est à l’image de notre 2e partie de saison. On fait une bonne entame, 10 minutes de qualité. On a des situations mais nous manquons de justesse. Puis, dès que nous avons pris le but, une chape de plomb tombe sur la tête de tout le monde. Notre déficience mentale est toujours la même.
L’équipe a péché la saison dernière aussi. Quand tu t’effondres comme ça, là c’est pareil. Ce qu’on démontre depuis la phase retour, ça montre un mental friable. C’est toujours compliqué de lancer des gamins quand c’est difficile comme ça. Ils ont montré du culot. Ils sont insouciants, encore. Tant mieux. Mais ce n’est pas leur rendre service. Des joueurs sont déficients. Maintenant, j’espère que l’on va se battre jusqu’au bout. On a un derby à jouer, contre Troyes. J’espère que l’on aura de la fierté et que nous n’irons pas prendre une déculotté.
L’an prochain ? Je ne sais pas. Je n’en sais rien. Je suis sous contrat.«
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