Le FC Sochaux Montbéliard a encore perdu vendredi contre le Gazélec Ajaccio (1-2) lors de la 34ème journée de Ligue 2. Invité hier soir du Club Sochaux sur France Bleu Belfort Montbéliard, l’ancien président Jean-Claude Plessis, parti du club en 2009, a répondu aux différentes questions concernant l’état actuel du club sochalien :
« Deux ans après mon départ, on jouait encore en Coupe d’Europe, ce qui signifie que le club n’avait pas été laissé dans un si mauvais état. Je ne sais pas quoi penser du club actuellement, je suis triste quand je vois les joueurs. A la trêve, on était troisième, on a fait jeu égal avec Monaco en Coupe… Il y a du potentiel, nos joueurs ont le talent.
Il n’y a plus de club. Je ne sais pas qui dirige le club, M.Li est fort aimable mais reste pour moi une énigme. Quels sont les pouvoirs du directeur général ? Ca ne fonctionne pas. J’en veux aussi à Peugeot, qui a complètement bradé son club. Je ne regarde même plus les matchs aujourd’hui, tellement je suis malheureux. Le club pour lequel je me suis vidé les tripes, pour lequel j’ai eu un infarctus, ce n’est plus un club. Je ne me sens plus du tout en phase, et il y a un désamour du public, des franc-comtois, des français même. Je compare Sochaux à Auxerre, qui sont deux clubs formateurs mais qui actuellement envoient leurs jeunes à la boucherie ! Pour qu’ils éclosent, il faut qu’ils soient encadrés, entourés de joueurs de talent.
On s’était appliqué à ce qu’on parle de Sochaux, c’était devenu un club qui avait une certaine de notoriété. Avoir un maillot de Sochaux, ça voulait dire quelque chose. Qui voudrait d’un maillot de Sochaux aujourd’hui ?«
http://maligue2.wpsite.fr/2017/04/21/sochaux-perd-attaquant-fin-de-saison/
les choses peuvent encore empirer si on prend pas un point d'ici la fin de la saison, et vu la facon dont on joue je ne sais pas contre qui ca va arriver...
M. Plessis a tout à fait raison. On peut légitimement se poser de nombreuses questions sur la gestion du club, le management des joueurs et s'interroger sur l'ambiance dans les vestiaires... Je suis dans l'attente de jours meilleurs rapidement.