Intronisé comme entraîneur numéro 1 du Havre après le départ de Bob Bradley pour Swansea en fin d’année 2016, Oswald Tanchot a connu une série de 10 matchs sans victoire d’affilée en Ligue 2, avant de voir ses joueurs mettre fin à celle-ci contre Bourg (3-0) au stade Océane lors de la 25e journée. En fin de contrat en juin prochain, le coach normand ne se formalise pourtant pas de cette situation, et ne fait pas le forcing pour prolonger. Le technicien développe sa pensée dans Paris-Normandie.
« Être en fin de contrat, c’est la loi du foot, la loi du marché. D’un côté, tu n’es pas sécurisé, mais de l’autre, tu es libre de faire ce que tu veux. Je n’ai jamais compris ces joueurs qui ont toujours besoin d’être dans le confort. Plus deux, plus trois (années de contrat). De toute façon, qu’il te reste trois mois ou trois ans, qu’est-ce que tu es censé faire ? Donner le meilleur de toi-même, non ? Quand je suis dans un club, je travaille comme si j’allais y rester pendant des années. D’ailleurs, que ce soit à la Vitréenne (2005-2011) ou au Poiré (2011-2015), c’est ce qui s’est passé. Et quand bien même je devrais ne pas rester au club, je me ferai toujours un point d’honneur à laisser à mon successeur un héritage propre, et non un champ de ruines. »
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