Ils sont partis cet été, promus dans l’élite à l’issue d’un marathon de 38 journées éprouvantes en Ligue 2. Mais une fois le ticket tant attendu validé, comment se sont comportés nos anciens pensionnaires à l’étage supérieur ? MaLigue2 zoome sur la phase aller de Nancy, Dijon et Metz.
AS Nancy-Lorraine – 13e (21 pts, 5V, 6N, 8D, -8)
Champion de Ligue 2, l’ASNL est le club le mieux placé des trois promus à mi-parcours. Pourtant, les débuts ont été délicats, avec trois défaites d’affilée d’entrée en août, sans marquer le moindre but. Rude retour à un niveau quitté en 2013. Le déclic intervient à Lorient lors de la 4e journée. Une victoire 2-0 au Moustoir, avec comme un symbole une première réalisation signée Aït Bennasser, formé au club, sur une passe de l’emblématique Hadji.
Le + : le 4-0 dans le derby, une défense efficace
Nancy est lancé et va progressivement sortir de la zone rouge grâce à un coup d’éclat 4-0 à Picot dans le derby lorrain face à Metz au soir de la 15e journée. Neuvième défense de Ligue 1 (avec un 6-0 encaissé à Monaco), l’ASNL ne dispose que de la 19e attaque.
Le – : une attaque peu inspirée
Et malgré sa 13e place au général, le club du président Rousselot ne dispose que de deux points d’avance sur la zone rouge, et devra forcément améliorer son efficacité face au but adverse, puisque son meilleur buteur est un milieu (Ait Bennasser) et ne culmine… qu’à trois unités.
Dijon FCO – 15e (19 pts, 4V, 7N, 8D, -3)
Lors de sa toute première expérience de l’élite en 2011-2012, le DFCO comptabilisait exactement le même nombre de points à la trêve qu’aujourd’hui : soit 19 unités. Cette année-là, le club bourguignon avait clôturé son exercice en 19e position, retrouvant de ce fait la Ligue 2. Depuis, Dijon s’est structuré à tous les niveaux pour tenter d’enchaîner cette fois au moins deux saisons d’affilée dans le Top 20 national.
Les + : le parcours à domicile, les révélations individuelles
Et heureusement pour les hommes d’Olivier Dall’Oglio que la moisson au stade Gaston-Gérard se révèle plutôt bonne, avec 16 points pris sur 19 à la maison. D’ailleurs, le DFCO cherche toujours son première succès à l’extérieur cette saison, tout comme Montpellier, Lorient et Caen.
Le – : 0 victoire loin de Gaston-Gérard
Sur le plan individuel, Loïs Diony crève l’écran et s’épanouit pleinement avec 5 buts et autant de passes décisives au compteur. Ses compères Tavares (5 buts, 2 passes) et Lees-Melou (4 buts, 1 passe) ne sont pas en reste, tandis que le milieu de terrain Medhi Abeid (arrivé cet été du Panathinaikos) surnage également. Aux Dijonnais d’apprendre désormais à mieux voyager, car cet effectif ne manque pas d’atouts pour se maintenir.
FC Metz – 18e (19 pts, 5V, 4N, 9D, -18)
En position de barragiste, le FC Metz compte un match en moins par rapport aux deux autres promus. La faute à une minorité de « supporters » qui a forcé l’arbitre de Metz-Lyon à interrompre la rencontre après des jets de pétards sur Anthony Lopes, et ce alors que les Grenats menaient 1-0. Le club lorrain risque de perdre cette rencontre sur tapis vert, et donc de voir trois points s’envoler très stupidement. Au mieux le match sera-t-il rejoué…
Le + : un bon début de championnat
Hormis cet incident regrettable, Metz avait le mieux débuter le championnat, et se positionnait même sur le podium au soir de la 4e journée. Mais les protégés de Philippe Hinschberger n’ont obtenu qu’un seul succès lors de leurs dix dernières sorties en L1. Bien trop peu pour espérer se sauver en mai.
Le – : une défense qui prend l’eau trop souvent
19e défense de L1, Metz a encaissé deux fois plus de buts (36) qu’il n’en a inscrit (18). Une différence de buts alarmante (-18) qui pourrait valoir cher dans la dernière ligne droite. Surtout quand on se souvient que le club est monté l’an dernier… d’un petit but seulement.
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