Après 17 journées de Ligue 2, Troyes est co-leader en compagnie de Brest, avec 31 points. Mais la différence de buts permet tout de même à l’ESTAC d’occuper officiellement la première position. Une position difficile à imaginer après un départ raté, ponctué de trois défaites consécutives toutes compétitions confondues. Mais l’entraîneur Jean-Louis Garcia n’a jamais paniqué, répétant à l’envie que sa méthode allait bientôt payer. Car l’ancien technicien de Lens ou d’Angers a trouvé à son arrivée un club encore bien blessé de sa descente en Ligue 1 :
« J‘ai eu des années fastes et des contacts avec des clubs comme Bordeaux, mais aussi une année sans boulot et sans club. C’est pourquoi j’ai accepté le challenge de Grenoble en CFA. C’est peut-être grâce à cela que l’Estac et Daniel Masoni ont pensé à moi. À Troyes, j’ai trouvé une équipe traumatisée par la descente de L1. J’ai alors rencontré Benjamin Nivet pour évoquer le ressentiment de ce qui venait de se passer. »
Les mots échangés avec l’emblématique meneur troyen ont donc porté leurs fruits. L’ESTAC tentera de conforter sa place de leader dès ce vendredi (20h) contre Auxerre (19e) lors de la 18e journée de Ligue 2.
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