Débarqué au Stade de Reims cet été en provenance du Red Star, Danilson Da Cruz se cherche encore parfois, comme son club 4e de Ligue 2, mais aux prestations inachevées par moment. Samedi, il a été au-dessus du lot dans l’entrejeu rémois face à Villeneuve d’Ascq (7-0, 8e tour de Coupe de France). A l’issue de la partie, il a accepté de revenir sur cette belle qualification, mais aussi sur son début de saison et le menu à venir.
Vous avez fait preuve d’un grand sérieux face à cette équipe de DHR.
Exactement. Nous étions venus avec l’ambition de nous qualifier, en respectant un maximum l’adversaire. Cela a été fait. Nous avons mis le plus de buts possibles. Nous avons gardé notre cage inviolée. Nous les avons pris au sérieux. Nous avons abordé ce match comme un match de championnat. Nous avons constaté que cela a payé, tout simplement.
Vous avez eu un peu de mal à mettre en route. La faute à la pelouse ?
C’est ça, le temps de rentrer dans le match, de nous acclimater à l’environnement, à cette pelouse particulièrement grasse. De jauger aussi l’adversaire. Puis, à partir de la 10e minute, nous avons imposé notre jeu. Nous avons aussi joué plus direct car le terrain ne nous permettait pas de construire de l’arrière.
Pour les 32es de finale, qu’espère-t-on ?
Plus nous allons loin, mieux c’est. Il n’y a pas de bon tirage. L’objectif sera de se qualifier pour les 16es afin d’aller le plus loin.
Personnellement, comment vous acclimatez-vous à cette équipe de Reims ?
Très bien. J’ai été super bien accueilli. Je m’y plais sincèrement. Nous sommes dans un groupe très sain, un club sain, des infrastructures dignes d’un club de Ligue 1. Je suis comblé.
Michel Der Zakarian a élevé la voix il y a une semaine. Vous avez su réagir face à Niort puis confirmer aujourd’hui. C’était donc nécessaire ?
C’est clair. Comme on le dit, on joue les matchs pour les gagner. A partir du moment où on se prend une fessée contre Nîmes, on est dans l’obligation d’accepter toutes les critiques. On a su réagir contre Niort. Pourtant, à la base, Nîmes devait aussi signifier une réaction de notre part après le revers face à Laval (0-2, 15e journée). Nous étions tombés contre une superbe équipe de Nîmes. On a fait un non-match. L’objectif était de se relancer…
« L’objectif est de ne pas être décrochés »
Peut-on parler de jokers grillés ?
Il faudra prendre un maximum de points d’ici la fin de saison. Peut-on parler de joker ? Les équipes adverses n’ont pas pris de points non plus. Nous étions toujours à portée de tir des 3 premiers. L’objectif est de ne pas être décrochés.
Orléans, Troyes, un beau programme non ?
On pense d’abord à Orléans, respecter au maximum à cette équipe mais prendre les 3 points. Puis, on se concentrera sur Troyes. Il faut prendre match après match, d’autant que dernièrement, nous nous projetions peut-être trop.
Personne n’avance vite devant. Comment l’expliquez-vous ?
Nous sommes dans une division où chacun peut battre tout le monde. Ce n’est pas une histoire de budget ni de qualité de joueur. C’est une question d’état d’esprit. Celui qui en met un peu moins peut se faire battre.
Propos recueillis par Laurent Mazure
