Le Stade Brestois a repris la première place de Ligue 2 à Amiens, ce lundi soir (9e journée de Ligue 2). Les Finistériens ont arraché les 3 points à Le Blé dans les derniers instants face au Stade de Reims. A l’issue de la rencontre, Jean-Marc Furlan parlait de convictions, d’un projet de jeu qui se développe plutôt que de certitudes. Le coach brestois attend de voir comment ses joueurs réagiront à la pression dans les semaines à venir :
« Cela va monter en pression. Les joueurs vont montrer leur épaisseur face à la concurrence. Il est possible que l’on n’ait pas les qualités pour subir la concurrence, ou alors, comme c’est le cas depuis 2 matchs, proposer de belles prestations. Après, je sais aussi, pour avoir de longues années derrière moi, cela dépend de l’effectif. Pour l’heure, on a été relativement épargné. L’importance est de maintenir un rythme alors qu’on fait jouer le groupe complet de 20 ou 22 gars. Cela sera déterminant sur le long terme. Des certitudes ? C’est un mot fort. On a de fortes convictions. C’est très difficile de construire cela. Quand vous avez des équipes capables de renverser des situations, c’est un point d’ancrage. Mais ce n’est pas lié à tous les groupes. Là, c’est venu d’une façon très spontanée, par le discours de la cohésion de groupe. Comme vous, j’ai découvert que les joueurs sont capables de renverser la vapeur. Cela donne un atout supplémentaire. Pour créer une identité forte, et on doit la créer. Par le jeu et par l’enthousiasme. Mais il y a aussi sur le plan du projet de jeu, du projet sportif, le plus dur est de gagner à domicile. A la maison, il faut avoir des compétences de jeu, de collectif, de créativité. Etre dur à manier à domicile, dans le projet c’est parfois très long.«
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