Tours est la nouvelle lanterne rouge de Ligue 2. Les Tourangeaux ont subi une nouvelle défaite, ce vendredi à Troyes (1-3, 9e journée de Ligue 2). Mais plus qu’un problème de niveau, Fabien Mercadal sait que le souci majeur réside dans la fragilité psychologique actuelle de ses joueurs.
« C’est dur. C’est terriblement violent ce que l’on ressent. J’ai l’impression que l’on fait tout pour inverser cette période négative. On sent que, jusqu’à présent, il manque toujours quelque chose. Le problème, c’est que ce n’est jamais la même chose. A Troyes, on a été dépassé. D’un point de vue technique notamment.
Après, 2 possibilités. Soit nos joueurs sont nuls, et je ne le pense pas. Soit nos joueurs sont touchés mentalement. Et comme on dit, ils ont les pieds qui brulent. Le travail est plus dans le domaine mental qu’autre chose. Je rêve que naisse une équipe, un club soudé. On est confronté à cela aujourd’hui. L’an dernier, avec Dunkerque, on a perdu aux prolongations contre Troyes en L2. Et, justement, cela a été admis par tous, et mes joueurs n’étaient pas meilleurs que nos joueurs. Mais on a été meilleurs collectivement. Aujourd’hui, on est pas bons collectivement. Un problème tactique, mais aussi athlétique, ça se voit. Mais il a surtout un problème de cohésion.«
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