La bataille fait encore rage au milieu du champ de ruines. Le FC Martigues évoluera, dans le meilleur des cas, en Régional 1 (6e division) la saison prochaine après son exclusion des championnats nationaux par la Direction Nationale de Contrôle de Gestion (DNCG), une chute de trois divisions s’ajoutant à la relégation sportive de Ligue 2 en National la saison passée. Mercredi, en conférence de presse, le président du club provençal, Pierre Wantiez, allumait la mèche au sujet de Jean–Pierre Bernès, conseiller de la propriétaire Lepa Galeb-Roskopp : « Bernès, j’ai toujours considéré qu’il n’avait rien à faire au club […] C’est au moment ou certains se sont détachés du sportif que le sportif s’est mis à mieux marcher. »
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La réponse de Jean-Pierre Bernès, ce vendredi dans les colonnes de La Provence est cinglante : « Mon plus mauvais conseil, ça a été de faire venir ce pitre qui a un égo sur-dimensionné. Chaque fois, dans tous les clubs où il est allé, il y a eu des problèmes. Il s’occupait de signer des papiers, il ne s’est jamais occupé du sportif. Il ne sait pas si le ballon est rond ou carré ! Je pense plus connaître le foot et la vie d’un club que lui. D’ailleurs, Hakim Malek (ndlr, coach de la deuxième partie de saison), il ne le voulait pas. Et pour faire tout son travail, il a pris 200 000 euros dans l’année, plus que l’entraîneur, plus que les joueurs […] Il n’était à Martigues que deux jours par semaine. » En ce qui le concerne, Jean-Pierre Bernès affirme avoir tenu son rôle bénévolement.
