Formé à l’OL, passé par le Stade Rennais, Samara en Russie, Malatyaspor en Turquie et plus récemment Clermont, Mehdi Zeffane vient de vivre une saison 2024-2025 loin de la compétition. Vainqueur de la CAN avec les Fennecs (2019) et de la Coupe de France (2019) sous les couleurs du SRFC, l’international algérien se livre à ML2 au cours d’un entretien XXL.
De ses débuts à Lyon, à la consécration en sélection, en passant par son amour pour le football de Pascal Gastien, le latéral droit de 33 ans revient sur sa carrière et son désir de retrouver au plus vite un projet, « en Ligue 1, en Ligue 2 ou ailleurs ».
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Photo by Dave Winter/FEP/Icon Sport
MaLigue2 : Bonjour Mehdi. Vous avez été formé à l’OL, une académie réputée. Qu’est-ce que cela vous a apporté ?
Mehdi Zeffane : Beaucoup de joueurs de ma génération sont sortis de ce centre de formation. Ça nous a permis de grandir assez vite, c’était en plus à l’époque où Lyon était champion de France. On avait l’équipe professionnelle juste à côté pour nous donner envie de nous surpasser, d’atteindre ce niveau un jour. Et c’est vrai que j’ai eu la chance d’être formé à l’OL, ça me suivra toute ma carrière et j’en suis très fier.
ML2 : Que gardez-vous de vos débuts en professionnel à Lyon ?
MZ : J’étais chez moi, c’est une fierté supplémentaire. Il y avait vraiment des joueurs de très grande qualité, et ce que j’en tire, c’est que j’ai pu apprendre beaucoup de choses. Être à l’écoute, comment améliorer mon football, être bien intégré. Ce sont des choses importantes aussi parce qu’on est amené à passer une saison entière avec un groupe, et il est nécessaire que ça se passe bien. J’ai toujours eu une soif d’apprendre, j’étais conscient que j’en avais l’occasion à côté des plus grands et ça m’a fait beaucoup de bien. J’aurais voulu jouer plus. J’ai tout de même pu commencer en Ligue 1, en coupe de France, en coupe de la Ligue, en Ligue Europa aussi. J’ai pu rentrer dans le vif du sujet assez tôt.
ML2 : Faire vos débuts en coupe d’Europe dans un tel effectif, on imagine que ça vous a aidé à appréhender les échéances majeures ?
MZ : Il y avait pas mal de rotation, et nous, les jeunes, on a pu en profiter. Ça nous a appris une culture de la gagne qui est très importante pour moi. C’est vrai que ça m’a fait du bien d’assimiler ça le plus tôt possible. Et puis jouer des matchs européens, on sait que c’est une saveur différente, particulière. J’étais content de pouvoir connaître ça dès le début de ma carrière.
ML2 : Gagner du temps de jeu, passer un cap… C’est ce qui vous pousse, à l’époque, à partir au Stade Rennais ?
MZ : Exactement. Ce n’était pas évident de partir de chez moi, mais il fallait passer à autre chose et surtout, jouer plus. C’est pour ça que j’ai pris la décision de partir du côté de Rennes où j’ai eu l’opportunité de faire quatre années que je n’oublierai jamais. Les débuts ont été plutôt bons, j’ai pu être décisif assez rapidement et m’intégrer plus facilement au groupe. Je me souviens d’avoir été très bien accueilli de la part de toute l’équipe et de tout le club. J’ai eu la chance de rentrer dans l’histoire du club en gagnant une compétition en 2019 (ndlr : la coupe de France), puis en faisant un beau parcours en Ligue Europa où on est allé très loin. J’en garde de très bon souvenirs.
« Il n’y avait aucune peur dans le football que demandait Pascal Gastien »
ML2 : Vous évoluez donc pendant quatre saisons à Rennes, après avoir passé de longues années à Lyon, êtes-vous un joueur de projet ?
MZ : Dans l’idéal, oui. Surtout quand on a une alchimie avec les personnes qui nous font confiance, et quand on se sent bien dans le club. C’est vrai que je préfère la stabilité et m’inscrire sur la durée.
ML2 : En parallèle de votre aventure à Rennes, vous êtes régulièrement convoqué avec l’Algérie jusqu’à remporter la CAN en 2019… Qu’est-ce que cela représente, et avez-vous encore la sélection dans un coin de votre tête aujourd’hui ?
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