Colocataires du Stade des Alpes le Grenoble Foot 38 (Ligue 2) et le FC Grenoble (Pro D2 de rugby) ont tenu conférence de presse commune lundi. Objectif de la manœuvre : mettre la pression sur Grenoble Alpes Métropole afin de faire baisser le coût annuel de l’enceinte iséroise. Les deux clubs assurent la gestion de la gestion du stade via une société nommée GAS (Grenoble Alpes Sports), laquelle perd 300 000€ par an selon Le Dauphiné Libéré.
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En décembre, les deux clubs ont dénoncé la convention qui les lie à la collectivité locale. Celle-ci prenant fin le 30 juin, il y a urgence à trouver un accord, sous peine d’avoir un stade vide et deux clubs sans stade. Administrateur côté GF38, Gérald Truffier-Blanc argumente : « On demande à la Métro de verser un million d’euros par an au lieu des 400 000 euros actuels. Un million d’euros pour deux clubs professionnels à Grenoble, c’est moins que pour certaines salles culturelles de la région […] Et il faut rappeler que, pas très loin d’ici, il existe des clubs professionnels qui utilisent leur stade pour zéro euro. » GAS propose également le recours au naming du stade, qui n’est pas permis par la convention actuelle.
Toujours dans les colonnes du Dauphiné, la vice-présidente aux sports de Grenoble Alpes Métropole réplique : « La proposition initiale qui a été faite par GAS n’est pas entendable juridiquement et financièrement. On nous demande de prendre en charge des frais que nous n’avons pas le droit de prendre en charge. C’est comme si on avait un locataire qui voulait que le propriétaire prenne tout en charge. »
