Huitième de l’exercice 2024-2025 de Ligue 2, le SC Bastia a réalisé une saison très honnête sous la houlette de Benoît Tavenot et aura peut-être même quelques regrets en repensant à la course au top 5. En réussite sur le plan sportif, le Sporting a également fait en sorte, en coulisses, d’injecter l’argent nécessaire afin d’écarter la rétrogradation à titre conservatoire prononcée à l’encontre du club par la DNCG en novembre dernier. Invité par nos confrères d’ici RCFM, le président bastiais, Claude Ferrandi, a assuré que son groupe avait bien avancé la somme nécessaire et que cette mesure n’avait « plus aucune raison » de persister.
En attendant la décision définitive du gendarme financier du foot français, le SCB a pris soin de se projeter sur une saison 2025-2026 qui promet d’être agitée. La chute de la valeur des droits TV et la volonté de conserver leurs ambitions sans effectuer de « coupe franche de la masse salariale » ont poussé les Turchini à trouver de nouveaux investisseurs. Ces derniers, qui pourraient être jusque dix, devraient injecter entre trois et quatre millions d’euros afin d’aider le Sporting a poursuivre son ascension.
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« Nous (ndlr : la famille Ferrandi) avons fait cette avance (ndlr : d’environ 2 millions d’euros) pour que le club puisse terminer la saison comme il avait prévu de le faire […] Cette mesure de rétrogradation, il n’y a plus aucune raison qu’elle persiste. Quand cette mesure sera levée, ce n’est qu’une formalité, il faudra que l’on propose un budget prévisionnel pour la saison 2025-2026 […] Pour préparer la saison 2025-2026, il faut trouver 4 millions de plus par rapport à ce que l’on a l’habitude de faire, parce qu’il n’y a pas de droits télés et que l’on a décidé de mettre en place une politique sportive, et de donner tout ce qui était nécessaire pour le faire. Si on veut conserver le même train de vie, on doit trouver cet argent pour éviter de tomber dans une coupe franche de la masse salariale, que ce soit pour les joueurs, le staff ou l’administratif […] Je confirme qu’il y a des discussions sur le fait de pouvoir intégrer des gens dans le capital d’une société qu’on appelle une société à capital fermé […] On était parti sur sept investisseurs, on est déjà à huit, et on sera peut-être dix […] On sera entre trois et quatre millions d’euros de levée de fonds. »
Photo Kevin Guizol/Icon Sport