Les barrages de Ligue 1 ne pouvaient pas être plus indécis après le match aller ! Revenus dans une rencontre mal embarquée grâce à un coup franc bien frappé par Akieme, les joueurs de Samba Diawara ont évité le pire et rentrent à Reims sur un score de parité (1-1) avant leur finale de Coupe de France. En zone mixte à Metz, le coach rémois s’est exprimé pour parler de la prestation sérieux mais timide de ses protégés, notamment sur leur état de forme physique.
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« Je ne suis pas inquiet. Je voulais que ces joueurs jouent la rencontre à fond, sans avoir en tête le match de samedi. J’ai l’impression qu’on a vraiment tout donné. Cela nous a permis de rester dans la partie, de revenir au score. On maintient toutes nos chances pour le match retour. Il faut bien récupérer pour profiter de cette finale à venir, on ne peut pas sacrifier un tel moment. Vis-à-vis des joueurs, je m’en voudrais si je leur disait de ne pas savourer un tel moment. On ne va en aucun cas bâcler notre finale de Coupe de France. En revanche, on ne doit pas hypothéquer nos chances lors du barrage retour. C’est à dire pas de blessures cachées… Mais qu’ils s’amusent, qu’ils profitent ! »
« On a souffert, parce qu’on a vu une bonne équipe de Metz qui voulait nous pousser dans nos retranchements devant son public. C’est malheureux de concéder un but sur une erreur sur coup de pied arrêté. On est partis avec un schéma de jeu pour faire sans Diakhon ni Ito. On a essayé de bricoler, on a vu que ça ne fonctionnait pas alors on est revenus sur un 4-2-3-1, où on a pu mettre une pression plus haute, se projeter, créer un peu plus de danger même sans beaucoup d’occasions. »
« On n’a pas d’autre choix que de lâcher les chevaux. Soit ça passe, soit ça casse ! On doit prendre le dessus sur cette équipe de Metz pour pouvoir rester en Ligue 1. Sinon, on cède notre place à notre adversaire et ça, ça n’est pas possible. On a des joueurs qui sont au bout du rouleau, la tête les fait tenir. Mais pour beaucoup, c’est la première saison disputée à ce niveau-là. Il y a eu un charge émotionnelle importante. Ça fait partie de l’apprentissage et je suis certain que ça va leur servir de bonne expérience, si on sort avec le maintien acquis. Ça va les aider à franchir un palier, à avoir une belle carrière. »
Photo Christophe Saidi/FEP/Icon Sport
