Dix jours après la réception de Valenciennes en Coupe de la Ligue et une qualification arrachée aux tirs au but, le Stade Brestois reçoit de nouveau les Nordistes à Le Blé ce vendredi (4e journée de Ligue 2). Et pour Jean-Marc Furlan, le coach brestois, cette rencontre ne devrait pas ressembler au nul vierge de la Coupe. A l’inverse, il y voit une affiche spectaculaire :
« En Coupe de la Ligue, les 2 équipes avaient usé d’un important turnover. Mais les 20 dernières minutes face à Valenciennes ont été compliquées. Valenciennes va jouer son football. Cela peut-être un match spectaculaire. J’invite les gens à venir. Alors certes, ils ont fait 0-0 à Sochaux (2e journée). Mais attention, Sochaux c’est costaud. Je m’attends à un match bien plus difficile qu’en Coupe. Cette équipe a des jeunes sorties du centre de formation de très bonne qualité. Je ne sais même pas s’ils vont les garder. Je serais très surpris que les joueurs fassent des excès de confiance. Car certains recherchent encore leur meilleure forme. Le bol de confiance n’est pas encore rempli. On est loin du compte. Il faudrait rester durablement en haut. Mais ces points nous font du bien pour avancer. Compte tenu de toutes les difficultés du quotidien. »
L’ancien entraîneur de Troyes évoque également l’homogénéité de la Ligue 2. Les favoris ne se détachent pas encore et des surprises ne sont pas à craindre :
« Il y a une uniformité en Ligue 2. Des équipes se détachent ? Le Havre, Sochaux, Lens ? Reims ? C’est ce que l’on pensait au départ. Mais beaucoup de paramètres entrent en ligne de compte. Les conditions de préparation, les blessures. Nous, on se prépare pour les matchs qui comptent. C’est tellement long. Si tu fais une photographie, c’est flou. Les paramètres se distingueront. C’est comme dans un match. Tu peux tenir l’OL, le PSG une heure, une heure 10. Oua, c’est beau, c’est costaud. Mais tu es à l’oxygène pendant 1h10, et les 20 dernières minutes, tu exploses, tu en prends 3. C’est ça le championnat. Je dis souvent aux joueurs que c’est ça. Cela sera un marathon. Mais je n’en ai jamais fait, on m’a raconté. Tu as le mur du 30e kilomètre. En foot, tu as le mur de la 28e, 30e journée. Et c’est pour ça qu’il faut travailler pour construitre un projet pérenne.«
Source : Site officiel de Brest
http://maligue2.wpsite.fr/2016/08/17/la-saison-des-revanchards/