Arrivé cet été en Ligue 2 à Nîmes en provenance d’Angers, Gaël Angoula connaît un parcours de footballeur assez atypique. Le défenseur de 34 ans n’a connu la Ligue 1 qu’en 2013 avec Bastia. Les débuts dans ce nouveau monde ont été un peu difficiles pour le Franco-Camerounais. Mais il a vite appris à faire la part des choses, notamment sur le plan financier :
« C’est vrai qu’avec l’argent du foot, au début je n’ai pas pris le bon chemin. Je m’achetais des sapes, tu vas chez Louis Vuitton, chez Dolce Gabbana, tu te prends pour un grand joueur, tu vois ce que je veux dire ? Tu veux te fondre dans le moule du milieu. La belle montre, la bagnole, etc. Et c’est là que ta femme et ton entourage jouent un rôle important. Moi, c’est clair qu’elle m’a aidé à calmer le jeu. Du coup, ce train de vie a duré un temps, pas long, mais ensuite, tu redescends vite sur terre parce qu’il ne faut pas oublier de préparer l’après-carrière. »
L’après-carrière, ce n’est pas pour tout de suite. Arrivé à Nîmes, le joueur ne se concentre que sur le football. A côté ? Il se décrit comme casanier. C’était déjà le cas en Corse. Et cela n’a pas changé : « C’est vrai que je ne suis pas du genre à visiter. Là, je suis à Nîmes et tout le monde parle des arènes, des remparts d’Aigues-Mortes, mais qu’est-ce que je m’en tape… Voilà, ni ma femme ni moi ne sommes fanas de ce genre de sortie. Moi, quand je sors, je préfère que ça soit utile.«
Source : So Foot
Crédit : Fabrice Foures
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