Championnat

Paris FC – Stéphane Gilli avant Laval : « Le groupe est prêt à jouer huit matchs décisifs »

À huit journées de la fin du championnat, le Paris FC reste solidement ancré dans le haut du tableau. Deuxièmes de Ligue 2, à égalité de points avec les Merlus, les Parisiens renforcent leurs ambitions de montée après avoir gagné six de leurs sept derniers matchs dont un succès lors de la 26e journée contre le leader (3-2). À la veille du déplacement à Laval (6e), Stéphane Gilli reste lucide après la victoire contre Lorient, conscient que la montée est encore loin d’être acquise.

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« On a fait une très bonne semaine d’entraînement, que ce soit dans l’intensité ou la concentration. J’ai félicité mes joueurs à la fin du dernier match. Mais on n’a encore rien fait. Il faut se concentrer sur le match de Laval. Il n’y a pas eu d’euphorie. Je ne pense pas que le groupe ait besoin d’être recadré. On a traversé des périodes de doute, et on sait où on veut aller. Tout le monde nous disait que c’était fini après Dunkerque. Au mois de décembre, c’était compliqué aussi. Le groupe est prêt à jouer huit matchs décisifs. Laval, ça va être un gros match difficile, avec un scénario différent de celui du week-end dernier. »

Etre attentif aux coups de pied arrêtés pour le Paris FC

« À l’image du match aller, où nous avons marqué le but de la victoire à la 83e minute, c’est une équipe très solide défensivement. Elle est bien organisée, avec souvent une défense à cinq, ce qui la rend difficile à déséquilibrer. Il faudra mettre beaucoup de rythme dans les transmissions. Il va falloir être patient et construire le match. C’est une équipe performante sur coups de pied arrêtés, où elle inscrit 43 % de ses buts. Le reste de ses réalisations provient de transitions ou d’attaques rapides. Sur des attaques placées, elle ne marque que 9 % de ses buts. Cela illustre bien son style de jeu. Ce qu’elle fait, elle le fait très bien. Toutes les équipes savent comment elle joue, mais peu parviennent à la mettre en difficulté. C’est à nous de mettre les ingrédients nécessaires pour lui poser des problèmes. »

Photo Loic Baratoux/FEP/Icon Sport

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