Vaincu par Auxerre (0-2) sur la pelouse de son stade Auguste-Delaune ce dimanche, le Stade de Reims a concédé une sixième défaite consécutive en Ligue 1 et continue d’être sérieusement menacé par la zone rouge. À la recherche d’une victoire en championnat depuis le 10 novembre dernier, les Champardennais (15e) ne comptent plus qu’un point d’avance sur le barragiste havrais, et deux sur la 17e place occupée par l’ASSE. Une situation anxiogène et urgente, sur laquelle est revenue l’entraîneur du SDR, Samba Diawara, au micro de DAZN.
À lire aussi >> Ligue 1 – Maxime Saada : « Les conditions ne sont absolument pas réunies pour un retour de Canal+ »
🎙️ | Samba Diawara croit au sursaut du @StadeDeReims pour éviter la relégation : « Nous avons encore notre sort entre nos mains ! »
🔗 https://t.co/kUYSXTMfUw#SDRAJA pic.twitter.com/Ar8BcBtErq— DAZN France (@DAZN_FR) March 9, 2025
« Malheureusement, le résultat reflète notre prestation qui a été insuffisante. Il y a eu des moments clés en début de match, je pense qu’on a une première occasion qui aurait pu nous mettre dans une position favorable. On ne la concrétise pas, au contraire d’Auxerre qui a été efficace. À partir du moment où ils ont pris les devants, avec l’énergie du désespoir, on s’est créé quelques situations en deuxième mi-temps. Mais encore une fois, on ne conclut pas nos situations. Des fois, il faut ce petit coup de pouce quand on a une situation, qu’elle aille au fond pour redonner un peu d’allant. Mais dans notre malheur, on est encore dans une position que certains nous envient. Je sais que ça ne va pas faire plaisir à certains, mais c’est la vérité. On a encore notre sort entre les mains, entre les pieds. Je me répète peut-être chaque semaine, mais tant qu’on est en vie, on doit continuer à se battre, à chercher des solutions pour inverser cette tendance. La prise de conscience doit venir des joueurs, et ici, je n’ai pas l’impression qu’on ait joué pour notre survie. Il nous a manqué beaucoup à ce niveau-là, et ça ne peut pas arriver. On a un public qui, malgré les circonstances, est encore derrière nous. Et quand on leur rend une copie comme celle-là, ce n’est pas acceptable. »
Photo ©Johnny Fidelin/Icon Sport