Les entraîneurs n’ayant pas connu de carrière de joueur au niveau professionnel sont une minorité dans le football français. Ils sont pourtant quelques-uns en Ligue 2, et pas les moins couronnés de succès cette saison. Luis Castro (Dunkerque), Stéphane Gilli (Paris FC) ou encore Stéphane Le Mignan (FC Metz) font partie des exceptions et se disputent les places de haut de tableau. Le dernier cité livre une interview ce mardi au Républicain Lorrain dans laquelle il revient sur son parcours particulier.
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« J’ai dû m’imposer avec mon travail. Je pense qu’en arrivant du milieu amateur, j’ai dû plus travailler que des pros qui ont basculé entraîneur après leur carrière. Parce qu’on doit tout le temps montrer qu’on a les capacités. Au bout d’un moment, ça passe, mais il faut le montrer […] J’aime beaucoup ce que je fais et il y a beaucoup de choses à préparer. Il y a l’adversaire à étudier, la recherche de nouvelles idées aussi, car il ne faut pas seulement s’arrêter sur les siennes. Certains entraîneurs se déchargent des séances, je préfère rester très concentré là-dessus. Ici, c’est moi qui les structure, malgré la qualité du staff. Ça prend du temps car j’aime que les joueurs soient le plus stimulés possible. »
Photo ©Dave Winter/FEP/Icon Sport
