La Ligue 2 a connu une première journée mouvementée…en coulisses. Ce vendredi soir, un journaliste de la Nouvelle République a été interdit d’entrée au stade de la Vallée du Cher par le club de Tours à l’occasion du match entre le TFC et Ajaccio. Son collègue a, lui, été viré de la tribune de presse.
Le club avait-il le droit de procéder de la sorte ? Non. S’il a l’autorité suffisante pour empêcher un journaliste de venir à une conférence de presse d’avant-match, il ne peut agir de la sorte lors d’un match de championnat. L’Union des Journalistes de Sport en France (UJSF) n’a pas tardé à réagir.
L’UJSF indique avoir « immédiatement alerté les dirigeants de la LFP pour dénoncer la situation ». Comme nous vous l’indiquions, le délégué de la Ligue a « pris l’initiative de faire accéder nos confrères dans la tribune de presse« .
L’UJSF parle ensuite d’une « expulsion lâche » de Frédéric Launay, journaliste à la NR, par les services de sécurité du TFC, « sur ordre du président Ettori« . « Cette attitude d’un autre âge et d’une autre ère est une entrave grave à la liberté d’informer dans un état démocratique, mais aussi une violation caractérisée de la convention LFP-FFF-UJSF. »
L’UJSF demande à la LFP « que de pareils faits ne se reproduisent plus mais aussi que la LFP prenne des sanctions exemplaires à l’encontre du Tours FC« .
L’UJSF mettra le dossier dans les mains de son avocat afin d’étudier toutes les suites possibles à donner à cette affaire, « dont celle d’engager des poursuites judiciaires« .
De son côté, la LFP a indiqué qu’elle demandait à la commission de discipline de se saisir de ce dossier.
Il y a certaintement une raison pour que le president etori agisse de la sorte.De toute facon les journalistes ne sont pas le nombril du monde.
Et les mots "démocratie" et "liberté d'expression" qu'est ce qu'ils veulent dire.......même pour ce Président de Tours ?