La trêve internationale concernant les clubs de football professionnels prend fin ce week-end et les équipes de Ligue 2 vont, pour la grande majorité d’entre eux, débuter leur neuvième match de la saison ! C’est aussi le cas d’Amiens, meilleure équipe du championnat à domicile, qui reçoit l’AC Ajaccio, 15e à l’extérieur avec un seul petit point ramené après quatre déplacements. L’équipe corse a connu quelques difficultés ces derniers temps loin du Stade François-Coty, mais Mathiue Chabert espère pouvoir inverser la vapeur, notamment grâce à un coup de pouce qui a favorisé le travail offensif en octobre.
À lire aussi >> Ligue 2 (9e journée, pronostic) – Amiens-Ajaccio : pour basculer du bon côté !
« Cette trêve est arrivée au bon moment, elle a notamment enfin permis de nous entraîner sur des vraies pelouses… C’est la vérité, je dis ça alors qu’on est un club de Ligue 2 ! On le savait, mais on a dû attendre le début du mois d’octobre pour avoir un terrain aux normes, en pelouse, pour s’entraîner (un champignon avait attaqué les terrains ajacciens, ndlr.). Ce n’était plus le cas depuis la mi-août. Travailler sur de la pelouse, ça change beaucoup de chose dans la qualité de ce qu’on a mis en place. Au niveau des statistiques, on a vu qu’on était vraiment dans ce qu’on voulait faire défensivement, on est dans le top 3 dans beaucoup de domaines. C’est hyper intéressant. Mais puisqu’on n’a pas pu beaucoup travailler offensivement sur ces mois-ci, on n’est pas bien classés offensivement non plus. On n’est pas dans nos objectifs. On a néanmoins vite emmagasiné les choses pendant cette trêve, j’ai hâte d’être à demain pour pouvoir les reproduire en match. »
« Au classement, on est là où on doit être, avec les circonstances qu’on a connues. Il n’y a pas de pression particulière. On aborde ce match à Amiens avec le moins de pression possible, comme on le fait tout le temps depuis le début de la saison […]. Les résultats à l’extérieur ? Je n’entends pas forcément les joueurs en parler. On bosse et on prépare les matchs comme si c’était ici, la seule différence c’est qu’il faut prendre l’avion. Notre mentalité, notre état d’esprit, ils sont identiques ici et à l’extérieur. »
Photo ACA
